"Étude Albane" : cette vaste enquête doit permettre de mieux connaître l'état de santé des Français

Cette étude menée, dès lundi, sur plusieurs années par les autorités sanitaires permettra notamment de décrire la fréquence de maladies chroniques telles que le diabète, les maladies respiratoires, les allergies ou l’hypertension artérielle.
Article rédigé par Anne Le Gall
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
D’ici fin 2026, 3000 Français ( 1000 enfants et 2000 adultes ) seront sollicités pour répondre à des questionnaires et faire un bilan de santé (photo d'illustration). (NICO DE PASQUALE PHOTOGRAPHY / MOMENT RF)

Cette enquête baptisée “étude Albane”, lancée lundi 16 septembre, vise à actualiser les données sur l’évolution des maladies chroniques en France, et de mieux comprendre comment les habitudes alimentaires, l’activité physique ou l'environnement peuvent les influencer. D’ici fin 2026, 3000 Français ( 1000 enfants et 2000 adultes ) seront sollicités pour répondre à des questionnaires et faire un bilan de santé. L’objectif avec cette étude pilotée par Santé publique France et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement Anses ( Anses) est aussi de mieux adapter, à terme, les politiques de prévention à chaque tranche d’âge de la vie. 

La sélection des personnes qui vont participer à cette enquête se fera par tirage au sort à partir d’une base de l’Insee représentative de la population. Les enfants et adultes sélectionnés donneront par leur l'âge, leur sexe, leur lieu de vie ( ville ou campagne) une représentation conforme à celle de la population française âgée de 0 à 79 ans.

Un examen médical complet

L'étude officielle doit démarrer en janvier, mais une phase de test débute lundi 16 septembre. Quelque 
200 personnes vont être sollicitées en Île-de-France et 200 autres en Nouvelle Aquitaine, afin de tester le questionnaire et l'acceptabilité de cette étude inédite. Pour ceux qui accepteront de participer, le bilan de santé est assez complet, car en plus d’un questionnaire sur la famille, le logement, l’alimentation, et les habitudes de vie, certains participants devront aussi porter un accéléromètre pendant une semaine pour mesurer leur niveau d'activité physique. Le bilan comportera également un examen médical avec mesure de la tension, du poids, analyse de sang et d’urine. L'idée est aussi de récupérer de nouvelles données sur l’exposition de la population française à des substances chimiques issues de l’environnement comme les pesticides, bisphénols, phtalates, par exemple. Ce que l’on appelle la biosurveillance.
 

Évidemment toutes ces données resteront anonymes. Si vous êtes sollicités, la participation est facultative et bénévole, mais l'intérêt pour les volontaires, c’est qu’ils auront accès, s'ils le souhaitent, à leurs résultats d’analyses médicales.

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