Le billet vert. Le billet vert en forte hausse, l’environnement en forte baisse
Bilan environnemental de la décennie qui vient de s'achever.
Changer de décennie, c’est l’occasion de faire un bilan de la précédente sur les catastrophes environnementales provoquées par l’activité humaine.
Cela commence fort en 2010 aux États-Unis, avec l’explosion d’une plate-forme pétrolière dans le golfe du Mexique qui a provoqué une marée noire record, de 500 millions de litres de pétrole, Obama a fait voter une restriction sur les recherches en eaux profondes aussitôt amendée par Donald Trump une fois élu.
La catastrophe de Fukushima
Un an plus tard, en mars 2011, un événement a marqué le monde entier : un tremblement de terre au large du Japon a provoqué un tsunami faisant plus de 18.000 victimes et entraînant la submersion de la centrale nucléaire de Fukushima, qui en explosant, provoqua la plus grande catastrophe nucléaire du 21e siècle. Un nuage de fumées radioactives a contaminé les sols et les plantes au délà de 30 km à la ronde et une pollution maritime et aérienne ont des conséquences sanitaires bien au delà des frontières dans le monde. Les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl en 86, bien que d’origine différente n’aura pas servi de leçon.
En 2015, est signé à Paris durant la COP21 un accord pour limiter le réchauffement climatique à deux degrés à l’horizon 2100, mais là aussi, Donald Trump à peine élu quitte cet accord et accélère l’exploitation des mines de charbon et du gaz de schiste au nom de "l’indépendance énergétique". "Où est le réchauffement climatique ?" clame-t- il , ajoutant que "c’est une invention des Chinois pour tuer l’industrie américaine !"
"How dare you ?" lance Greta Thunberg
En 2018 apparaît le phénomène Greta Thunberg, elle lance une grève scolaire pour le climat, suivie par des millions de jeunes qui manifestent à travers le monde. Un phénomène dont le point d’orgue sera son intervention à l’ONU "How dare you ? -Comment osez-vous ?-" notamment, ne pas écouter les scientifiques, lance Greta Thunberg aux dirigeants du monde. Et là encore, Trump et le président du Brésil Bolsonaro la tournent en dérision.
Notre maison brûle, disait Chirac
Et pourtant en 2019, jamais les incendies n’avaient autant ravagé de forêts à travers le monde, pour l’Amazonie, le président brésilien climato-sceptique Bolsonaro encourage la déforestation au profit, notamment, de la mono culture et de l’élevage. Concernant les Australiens, le réchauffement climatique auquel ils contribuent largement, est en partie responsable de ces incendies qu’ils n’arrivent pas à maîtriser et qui ont déjà provoqué la disparition de 500 millions d’animaux.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.