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Quasiment toute la planète est touchée par la pollution aux particules fines, révèle une étude

Quasiment aucune zone de la planète, même la plus sauvage ou la plus reculée, n’est épargnée par la pollution aux particules fines, selon une étude menée à l’échelle mondiale.
Article rédigé par franceinfo, Anne Le Gall
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Pic de pollution aux particules fines à Marseille (PENNANT FRANCK / MAXPPP)

Presque toute la planète est concernée par la pollution aux particules fines, quasiment aucune zone, même reculée, n'y échappe, selon les conclusions d'une étude mondiale menée par des chercheurs australiens. 

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Les auteurs de l'étude se sont intéressés aux particules fines les plus petites : les PM 2,5 qui sont 50 fois plus fines qu'un cheveu. Ces polluants proviennent essentiellement de la circulation automobile, de l’industrie ou du chauffage au bois. En s'appuyant sur des mesures relevées par des capteurs à travers le monde et des observations satellites, ces chercheurs concluent que seuls 0,18% de la planète échappe à cette pollution, ou en tout cas, se situe en dessous des seuils de sécurité de l’OMS. Cela correspond à 0,001 % de la population mondiale.

Un problème de santé publique 

Cela fait plusieurs années que l’OMS s’inquiète de cette pollution : ces particules, très fines, sont capables de pénétrer profondément dans les poumons et la circulation sanguine et peuvent provoquer des troubles cardiovasculaires et des problèmes respiratoires, comme de l'asthme.

A l'échelle mondiale, l'Europe et l’Amérique du Nord sont plutôt mieux lotis, car chez nous, cette pollution recule depuis 20 ans, alors qu'elle augmente en Asie du Sud, en Amérique latine, ou en Australie. Malgré cela, les particules fines seraient responsables, en France, de plus de 40 000 décès prématurés par an.

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Quelles solutions pour réduire cette pollution ? 

Pour réduire cette pollution aux particules fines ce qui a fonctionné en Europe, c'est par exemple la mise en place de filtres, sur les pots d’échappement, ou à la sortie des chambres de combustion dans les usines, selon Sophie Szopa, chimiste de l'atmosphère et directrice de recherche au CEA (le Commissariat de l'énergie atomique). C’est aussi la baisse du recours à des combustibles fossiles, car le plus efficace, reste la réduction de la pollution à la source.

La recherche avance aussi sur le rôle que peut jouer la végétation en ville. Une récente étude suédoise indique que pour capturer un maximum de polluants dans les zones urbaines, il faut planter des mélanges d’arbres : à la fois des feuillus et des résineux à aiguilles. 

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