La vente directe à domicile se porte bien

Il y a deux types de vente à domicile : la vente en réunion avec démonstration de produits en présentiel, et la vente en réseau où le vendeur se constitue une communauté d’usagers d’un produit ou d’un service. Les marques sont connues, d’autres un peu moins. Les traditionnels Tupperware, l’allemand Vorwerk dans l’électroménager, Herbalife pour les compléments alimentaires, mais aussi l’énergéticien Engie qui fait de la vente d’énergie en direct, Verisure, spécialiste de la sécurité, etc.

La vente directe à domicile pèse aujourd’hui 4,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel. Et les entreprises se disent optimistes pour cette année. Le secteur emploie quelque 700 000 personnes. En amont de la vente, il y a les entreprises, les marques, qui elles-mêmes tournent avec du personnel. Un secteur qui est obligé, lui aussi, de suivre les grandes tendances de consommation et de fabrication des produits.

Derrière les achats en ligne ou en magasin

Le cas emblématique de ces transformations est Tupperware : les boîtes et autres bols ou récipients sont toujours hermétiques, mais fini le recours au polyéthylène. Le polycarbonate est remplacé par le polyester thermoplastique qui présente des propriétés semblables, mais sans trace de bisphénol A. Les clients sont aujourd’hui beaucoup plus exigeants sur la qualité et l’origine du produit.

Si elle n’est pas touchée directement par la flambée des prix, la vente à domicile n’est pas épargnée par les tendances de consommation que connaît le commerce traditionnel, notamment le textile qui rencontre plus de difficultés, face aux achats en ligne, sur internet. Avec une croissance stable, la vente directe reste la troisième force de commerce après celle en magasin et sur internet. Et ce concept n’est pas jeune. Il a été importé des États-Unis en France en 1908 avec les machines à coudre Singer et les appareils d’électroménager Electrolux, tout une histoire.