Cet article date de plus de quatre ans.

Le brief éco. Gestion de la crise : les entreprises plébiscitées par les Français

En plein débat sur la fermeture annoncée de l'usine Bridgestone à Béthune dans le Pas-de-Calais, une question se pose : à quoi servent les entreprises et quelle image ont-elles auprès des Français ? Le cabinet d’études et de conseil ELABE a mené l'enquête. 

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Cugny
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Des ustensiles fabriqués par l'entreprise De Buyer au Val-d'Ajol (Vosges). Photo d'illustration. (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)

L’enquête a été réalisée pour le groupe de réflexion Institut de l'Entreprise entre fin juillet et début août, donc avant que l’affaire Bridgestone n’explose. Pendant la crise, les entreprises françaises ont vu leur image progresser. Elles ont donné l’impression d’être à la hauteur en gérant la situation : huit français sur dix en ont une bonne image sur ce point. Dynamique positive qui, en termes de confiance, place les sociétés tricolores derrière les collectivités locales et devant les écoles, les associations et les ONG (Organisations non gouvernementales).

Différences entre grands groupes et PME

Les français interrogés jugent les dirigeants des grands groupes compétents mais dénoncent leur manque de proximité et de… sincérité. Près de 60% en ont une mauvaise image, voire une très mauvaise image. C’est radicalement différent pour les TPE, PME et PMI qui, elles, sont plébiscitées : 93% des personnes interrogées en ont une bonne image. Les petits patrons sont jugés plus travailleurs que leurs homologues des grands groupes et surtout plus conscients des difficultés du quotidien.

Les attentes des Français

Les personnes interrogées donnent leur feuille de route aux patrons : assurer la sécurité et la santé sur le lieu de travail ; former les salariés aux compétences de demain (preuve que les employés ont conscience d’une très probable et nécessaire reconversion dans les années qui viennent) ;  renforcer l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes ; partager plus équitablement les profits de l’entreprise. Un sondage ELABE pour l'Institut de l'entreprise qui est donc riche en enseignements.

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