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Le brief éco. Le gouvernement muscle le Volontariat international en entreprise

Les jeunes souhaitant passer deux ans dans des entreprises françaises à l’étranger vont pouvoir postuler en plus grand nombre. Dans le cadre du plan de relance, le gouvernement va renforcer le Volontariat international en entreprise.

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Le gouvernement renforce le dispositif du Volontariat international en entreprise dans le cadre du plan de relance (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

Le volontariat international en entreprise (VIE) permet à de jeunes diplômés âgés de 18 à 28 ans d’exercer une mission (humanitaire, scientifique, technique ou commerciale) dans une société française située en dehors de nos frontières. En renforçant ce dispositif, le gouvernement a deux objectifs clairement définis : permettre aux jeunes de continuer à se former sur le terrain, et aux entreprises de continuer à se projeter à l’international en cette période de crise.

Complémentaire du plan de relance, ce programme de soutien à l’export concerne toutes les filières emblématiques, comme l’aéronautique, touchées par l’arrêt forcé de l’activité en pleine crise sanitaire.

Plus de moyens pour les PME

A la base, 250 millions d’euros seront tirés des cent milliards du "plan Castex". L’Etat va prendre à sa charge 5 000 euros pour l’envoi d’un jeune sous statut VIE dans une entreprise de petite ou moyenne taille, et non plus uniquement un diplômé. Le dispositif sera ouvert aux PME qui envoient sur le terrain des jeunes issus de formations courtes ou venant des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Le ministre délégué au Commerce extérieur Franck Riester estime à 3 000 le nombre de missions financées par ce biais, sachant que l'aide en question représente le quart du coût de chaque mission.

Exportations françaises en baisse

La France compte quelque 130 000 entreprises exportatrices. Au deuxième trimestre de cette année, le déficit commercial de la France s’est fortement creusé pour dépasser 20 milliards d’euros, soit sept milliards de plus qu’au premier trimestre. Les exportations françaises ont chuté de près de 30%. L'Etat souhaite que la France conserve son rang de première destination des investissements directs étrangers en France. Première place décrochée l'année dernière, avant la crise.  

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