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L'emploi dopé par la propriété intellectuelle et les brevets en Europe

Les entreprises qui déposent des brevets contribuent, plus que les autres, à la compétitivité de l’économie européenne, selon la dernière enquête menée par l’Office européen des brevets et de la propriété intellectuelle.

Article rédigé par Emmanuel Cugny
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Drapeaux de l'Union européenne. (JEAN-LUC FLEMAL / MAXPPP)

La compétitivité et la croissance de l'économie européenne est renforcée par les entreprises qui déposent des brevets. C'est ce que révèle une étude menée en 2017 et 2019 par l'Office européen des brevets et de la propriété intellectuelle. Les entreprises concernées sont celles situées dans des secteurs qui ont fortement recours à des dessins, modèles, droits d’auteurs ou indicateurs géographiques notamment.

Les sociétés industrielles en question génèrent 6 400 milliards d’euros d’activité, soit près de la moitié du PIB européen total – la richesse produite sur l’année par l’Union européenne. C'est également un dynamisme en termes de commerce puisque les activités ayant un fort recours aux droits à la propriété intellectuelle et industrielle génèrent plus de 75 % des échanges à l’intérieur même de l’Europe et 80% des exportations, avec une montée en puissance des initiatives vertes et technologies climatiques.

Impact positif sur l’emploi

Les secteurs qui ont recours à la protection intellectuelle emploient, aujourd’hui, un peu plus de 60 millions de personnes en Europe, avec des conséquences directes sur les sous-traitants : 20 millions d’emplois supplémentaires ont été créés à ce niveau entre 2017 et 2019. Pour ce qui est de la France, les industries tricolores qui ont un recours intensif aux brevets représentent un quart – 25,7 % précisément – des emplois de l’Hexagone.

À noter que la France est deuxième, derrière l’Allemagne, pour les demandes de brevets relatifs à ce que l’on appelle les "technologies d’atténuation du changement climatique", montrant qu’une entreprise qui protège ses idées assure, à la fois, son dynamisme et celle de son écosystème. Ce n’est pas uniquement le privilège des grands groupes : les PME sont aussi concernées.

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