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Des proches de Manon Aubry et de Jean-Luc Mélenchon sur la liste : La France insoumise obligée de se justifier

Le leader de la France insoumis et la tête de liste aux européennes répondent que leurs candidats, dont des proches, sont légitimes.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Manon Aubry, tête de liste aux élections européennes pour La France insoumise, aux côtés de Jean-Luc Mélenchon,  le 5 avril 2019, à Nîmes. (ERIC COLOMER/MAXPPP / MAXPPP)

Pour l’instant, les attaques circulent surtout sur les réseaux sociaux. Quelques journaux aussi ont relevé que le gendre de Jean-Luc Mélenchon, Gabriel Amard, est en 8e position sur la liste de La France insoumise (LFI) pour les élections européennes du 26 mai. Benoît Schneckenburger, chargé de sa sécurité, est 12e. Son ex-compagne, Pascale Le Néouannic, est numéro 13 et la mère de Manon Aubry, Catherine Poggi-Aubry, est en 59e position. 

Contactée par franceinfo, Manon Aubry, tête de liste de LFI, explique que lorsqu'elle a découvert que sa mère était sur sa liste, elle a demandé à retirer son nom, mais que le comité électoral, composé à 60% d’Insoumis tirés au sort, n'a pas voulu.

Par ailleurs, Manon Aubry souligne le parcours de chacun des proches de Jean-Luc Mélenchon : "Ce sont de vrais militants, engagés depuis longtemps. Ils ont fait leurs preuves sur le terrain." C’est notamment le cas du gendre du leader de LFI, en position éligible. Manon Aubry trouve la critique injuste, autant que Jean-Luc Mélenchon. Au point qu'il s'est défendu vendredi dernier à Nîmes : "Non, je n'ai placé personne et je ne placerai jamais personne, il n'y a de place dans nos rangs que pour les combattants."

La phrase du jour est signée Nathalie Loiseau

"Je veux que l’Europe rime avec social", voilà ce que dit la tête de liste de la majorité dans une interview au Parisien. Elle promet d’imposer le smic et la taxe sur les Gafa à tous les pays de l’Union européenne. Et Nathalie Loiseau révèle une drôle d’expression employée par Emmanuel Macron pour lui exprimer son soutien, le président lui a dit : "Je vous tiens les pouces !"

La note du brief

C'est la note de l’union sacrée. En pleine campagne pour les élections européennes, une centaine de députés de droite et de gauche se sont alliés pour demander au gouvernement de renoncer à l’ouverture à la concurrence des barrages hydroélectriques réclamée par Bruxelles. Ils présentent aujourd’hui leur projet de résolution commun.

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