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Elections européennes : Ségolène Royal propose d’être numéro 2 d’une liste d’union à gauche

La proposition de l'ancienne candidate du PS à la présidentielle de 2007 ne plait pas à tous les socialistes.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Ségolène Royal, le 10 mars 2018, lors d'un déplacement en Inde. (LUDOVIC MARIN / POOL)

L'ex-ministre socialiste de l'Environnement a revu ses ambitions à la baisse au nom du rassemblement de la gauche. Ségolène Royal a proposé, mercredi 19 décembre, au cours d’une réunion au Sénat devant des élus socialistes et écologistes, d’être la numéro 2 d’une liste conduite par Yannick Jadot, désigné tête de liste d'EELV pour les Européennes. "Les conflits d’ego n’ont pas de sens, estime Ségolène Royal, face à l’urgence climatique, sociale et démocratique. Je n’ai aucune réticence à me mettre après quelqu’un d’autre, avançons en collectif."

Le problème c’est que sa proposition a peu de chance d’être acceptée par Yannick Jadot. "Il ne voudra jamais", affirme un responsable socialiste qui n’est pas très emballé par cette candidature censée rassembler aussi le mouvement 'Place publique' de Raphaël Glusksmann. "Au moment des 'gilets jaunes', dit-il, faire la gauche paillette, ce n’est pas la meilleure solution."

La note du Brief

Un 0 pointé pour l’insoumise Danièle Obono qui utilise la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée pour gagner un pari. L’animateur de radio Cauet l’avait mise au défi d’utiliser le terme "Boloss", et bien, mercredi 19 décembre, elle l’a fait : "Monsieur le Premier ministre, arrêtez de prendre les gens pour des Boloss..." Pari gagné donc, ce qu’a reconnu Cauet sur Twitter : "Je crois que Boloss a été placé" et l'animateur d'ajouter le hashtag #Challengerelevé.

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