Le brief politique. Benoît Hamon essuie une fin de non-recevoir de Jean-Luc Mélenchon
Après l'annonce du soutien de Manuel Valls à Emmanuel Macron avant même le premier tour, Benoît Hamon essuie une fin de non-recevoir de la part de Jean-Luc Mélenchon, qui fera cavalier seul.
En annonçant qu'il voterait pour Emmanuel Macron, Manuel Valls précipite le PS dans la tourmente : il fait sécession, avant peut être la scission. C'est en tous cas un coup dur pour le candidat du PS, Benoît Hamon venu hier dans le Nord chercher du réconfort auprès de sa marraine en politique Martine Aubry.
On y a vu un Benoît Hamon en colère : il faut dire qu'en plus de Manuel Valls, il venait de recevoir une fin de non-recevoir de la part de Jean-Luc Mélenchon qu'il avait une fois de plus invité à l'union. "J’ai envie de vous faire du Molière : mais qu’allait-il faire dans cette primaire ? Ce ne sont pas nos affaires, je ne suis pas en compétition avec Benoît Hamon. Maintenant, mon étape, c’est de rattraper Fillon. Et quand on l’aura rattrapé, de rattraper le suivant", a-t-il déclaré sous les applaudissements, en meeting mercredi au Havre.
À suivre aujourd’hui
Le conseil de l’agriculture française invite les candidats à exprimer leur vision et leur projet pour l'agriculture à Brest. C'est Emmanuel Macron qui ouvrira le bal vers 10h. Tous ou presque iront ensuite faire campagne dans les environs. Le candidat d'En Marche ! visitera une société brestoise spécialisée dans les énergies. Marine Le Pen tiendra de son côté un meeting dans une ferme de la Trinité-Porhoët, dans le Morbihan. François Fillon, lui, sera à Quimper.
La note du brief
C'est un 0 pour le sport favori des politiques depuis le début de cette campagne : taper sur la presse et les journalistes, à gauche comme à droite. Mercredi, c'est le Premier secrétaire du PS qui, dans sa lettre aux socialistes, commence par dire que la presse, lassée par l'affaire Fillon et désintéressée des affaires de Marine Le Pen a décidé de feuilletonner sur le PS. Et puis lundi à Nantes, c'est encore François Fillon qui en remettait une couche. Il en a même fait un clip sur Twitter :
Je vous demande de faire monter une clameur qui atteigne les salles de rédaction parisiennes ! pic.twitter.com/hIwYwVotHi
— François Fillon (@FrancoisFillon) 29 mars 2017
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.