Le brief politique. Benoît Hamon lance une consultation pour donner un nouveau souffle et un nouveau nom à son mouvement
L'ancien candidat socialiste à la présidentielle doit envoyer un questionnaire à ses adhérents pour leur demander des idées de noms et d’organisation pour son nouveau parti qui verra le jour début décembre.
Benoît Hamon lance une consultation pour donner un nouveau souffle et un nom à son mouvement. L'ancien candidat socialiste à la présidentielle va envoyer un questionnaire à ses adhérents à partir du 20 octobre pour leur demander des idées de noms et d’organisation pour ce nouveau parti qui verra le jour début décembre. Il s’agit de s’inspirer du fonctionnement de La République en marche et de celui de La France insoumise, de manière horizontale et collective.
Benoît Hamon lance une consultation pour donner un nouveau souffle et un nouveau nom à son mouvement pic.twitter.com/jrTcEHNi9d
— franceinfo (@franceinfo) 10 octobre 2017
Benoît Hamon veut aussi reprendre pied dans des zones où la gauche a complètement disparu, comme dans le Nord-Pas-de-Calais, le Grand-Est ou le Sud-Est. En attendant, Benoît Hamon multiplie les rencontres : jeudi 12 octobre, il invite ainsi à dîner chez lui l'ancien ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis. Début novembre, à l’invitation d’un proche de Bernie Sanders. Benoît Hamon ira à Austin au Texas pour rencontrer des universitaires et économistes.
À suivre aujourd’hui
Emmanuel Macron sera à la Foire du livre de Francfort.
La note du brief
Un zéro pointé pour Jean-Luc Mélenchon et Manuel Valls qui s’écharpent sur le dos de la cause kanak. Le leader de La France insoumise n’a pas supporté que l’ancien Premier ministre soit nommé à la tête de la mission parlementaire sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Il a démissionné depuis, mais les deux s’insultent via les réseaux sociaux… C’est leur vision de la laïcité dont il est en fait question : Manuel Valls taxe La France insoumise d’islamo-gauchisme, tandis que Jean-Luc Mélenchon l’associe carrément à la "fachosphère". Et tout cela désespère les Calédoniens…
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