Le brief politique. Edouard Philippe désapprouve l'invitation de Nicolas Sarkozy par le Sénat en pleine réforme constitutionnelle
Edouard Philippe réagit vivement à l'invitation de Nicolas Sarkozy au Sénat par Gérard Larcher mardi, alors que le Premier ministre lance des consultations sur sa réforme constitutionnelle. Il dénonce "une opération médiatique" contre le gouvernement.
Edouard Philippe entame une série de consultations sur la réforme des institutions. Au programme notamment, la limitation à trois mandats successifs pour les parlementaires. Les discussions bloquent précisément sur ce point avec le président LR du Sénat Gérard Larcher.
Edouard Philippe n’apprécie pas que ce dernier invite Nicolas Sarkozy mardi 6 mars au Sénat pour parler de sa réforme de 2008. Le Premier ministre l’a dit lundi 5 mars au soir au cours d’une réunion à Matignon. Il estime que c'est "une opération médiatique anti-gouvernement". "Si Gérard Larcher ne veut pas de cette réforme, on prendra l’opinion à témoin, explique un élu. On peut lâcher du lest et c’est lui qui passera pour un conservateur". Le gouvernement se laisse un peu de marge sur la dose de proportionnelle, mais aussi sur le droit d’amendement dont la remise en question fait bondir les parlementaires.
La note du Brief
Un 2/20 pour la communication de l’Elysée qui cherche à nous amadouer avec les deux poules qui sont arrivées lundi au Palais. Sur une vidéo publiée par l’Elysée, on voit Emmanuel Macron qui se débat avec l’une des poules. "Comment on l'endort ?", demande Emmanuel Macron. "C'est simple. La tête sous l'aile", répond son interlocuteur. Le président de la République sait donc endormir les poules et nous sommes ravis d'en être informés.
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