Le brief politique. Les Constructifs du Sénat font machine arrière sur la création d'un groupe
À l'issue des élections sénatoriales, les Constructifs du Palais du Luxembourg penchent plus pour la fondation d'une amicale que pour la création d'un groupe. Ce qui satisferait le président du Sénat Gérard Larcher.
Le Sénat reste à droite, à l'issue des élections du 24 septembre. La République en marche n’a pas fait de percée lors ce scrutin, le groupe passe même de 29 à 28 sénateurs. Les grands vainqueurs de ce scrutin sont Les Républicains. Ils gagnent 17 sièges et affichent 159 sénateurs. Le président LR du Sénat, Gérard Larcher, devrait être réélu le 2 octobre prochain. C’est lui qui est à la manœuvre pour empêcher les Constructifs de partir. Ils voulaient créer un groupe comme à l’Assemblée nationale, mais ils sont en train de revoir leur projet.
Les Républicains au Sénat : sans doute pas de groupe "constructif", mais "une amicale" pic.twitter.com/DHrATImMTD
— franceinfo (@franceinfo) 25 septembre 2017
Ces sénateurs vont se réunir aujourd’hui ou demain. Ils vont d'abord se compter mais d’après l’un des participants, ils sont suffisamment nombreux, c'est à dire au moins 10, pour constituer un groupe. Le problème, c’est surtout qu’ils n’ont plus tellement envie de promouvoir les mesures du président de la République. La sénatrice Fabienne Keller constate que les retours des élus sur le terrain ne sont pas bons. "Les annonces du président de la République assez négatives à l'égard des élus locaux ont conduit plusieurs de mes collègues à réfléchir", déclare l'élue "constructive" du Bas-Rhin.
Juste "une amicale"
Une option gagne du terrain chez les Constructifs, celle de la fondation d'une sorte d’amicale, tout en gardant les deux pieds dans le groupe LR. C’est aussi l’option favorite de Gérard Larcher et de Bruno Retailleau, le patron du groupe Les Républicains au Sénat. D'après l’un des témoins des tractations en cours, tous les deux seraient sur le point d’obtenir gain de cause.
À suivre aujourd’hui
- Edouard Philippe présente le grand plan d’investissement de l’État à Matignon.
- Les discussions s'ouvrent à l’Assemblée nationale sur la loi antiterroriste.
La note du brief
Un 2/20 pour Martine Aubry, moquée sur les réseaux sociaux à cause de son tweet sur les sénatoriales.
Grande mobilisation des élus pour les sénatoriales, bon pour la démocratie. #senatoriales
— Martine Aubry (@MartineAubry) 24 septembre 2017
La maire PS de Lille a juste oublié que le vote est obligatoire pour les grands électeurs, sous peine d’amende...
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