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Le brief politique. Les "constructifs" se réconcilient avec l'UDI et n'imploseront pas comme l'espéraient Les Républicains

Le brief politique Anne-Laure Dagnet Du lundi au vendredi à 7h23

Après la bisbille causée par l'élection du député LR Thierry Solère, soutenu par le groupe En Marche ! au détriment de l'UDI Yves Jego, l'UDI et les "constructifs" ont finalement choisi la voie de la réconciliation.

franceinfo, Anne-Laure Dagnet

Radio France

Publié le 04/07/2017 08:17 Mis à jour le 04/07/2017 08:57

Temps de lecture : 2min

Yves Jégo, vice-président de l'UDI. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Contrairement à ce que racontent Les Républicains, les "constructifs" ne vont pas imploser : l’UDI s’est réconciliée avec eux. Thierry Solère a fait la paix avec Yves Jego, passée leur bisbille causée en partie par l’élection surprise du député LR au poste de questeur, une manœuvre réalisée avec la complicité du groupe En Marche ! Et qui a fait une victime collatérale : le centriste Yves Jego, privé d’un poste de vice président de l’Assemblée, d’où sa colère sur la méthode, et ses menaces de quitter le groupe avec ses douze camarades de l’UDI.

Comme les députés Républicains "constructifs" ne sont que onze, le départ de l’UDI aurait signé leur arrêt de mort à l’Assemblée puisqu’il faut quinze députés au minimum pour faire un groupe. L'affaire aurait fait le bonheur des Républicains "canal historique" qui se surnomment ironiquement les "destructifs" ou les "bourrins". Finalement, l’UDI reste, et c’est même l’un des leurs, Stéphane Demilly, qui répondra au Premier ministre cet après-midi au nom du groupe des "constructifs".

Les constructifs se réconcilient avec l'UDI et ne vont donc pas imploser comme l'espéraient Les Républicains pic.twitter.com/WI3YG52FVA
— franceinfo (@franceinfo) 4 juillet 2017

Les parlementaires seront par ailleurs reçus régulièrement à l’Elysée par Emmanuel Macron, lors de réunions de la majorité à l’Elysée. Emmanuel Macron n'a pas les pudeurs d’un François Hollande et a même théorisé la chose : compte tenu de l’inversion du calendrier, les législatives qui arrivent après la présidentielle, il estime que la majorité élue est "sa" majorité. Il est d'ailleurs en contact permanent avec ses députés et ses sénateurs. Son téléphone, dit-on, n’arrête pas de vibrer.

À suivre aujourd’hui

Le président de la République sera à Brest sur la base militaire de l’Ile longue : il sera hélitreuillé jusqu'au sous-marin nucléaire Le Terrible.

La note du brief

La note du jour est la note du recasage le plus improbable pour un ancien ministre : Eric Besson va devenir président du club de foot du Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis, l’ancien ministre de l’Identité nationale de Nicolas Sarkozy a toujours adoré le foot et a même essayé d’acheter le club de Nantes en 2007. Cette fois, c’est la bonne...