Le brief politique. Marlène Schiappa a fait son choix dans la course à la direction de La République en marche
La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, qui a elle-même un temps envisagé de se présenter, soutient désormais le député de Paris Stanislas Guérini.
L'élection du nouveau délégué général de La République en marche, prévue le 1er décembre prochain, se prépare. Marlène Schiappa, secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes, un temps intéressée, a finalement renoncé à se présenter. Elle soutient désormais le député de Paris Stanislas Guérini.
Marlène Schiappa lui demande deux choses, s'il est élu : d'abord, de faire en sorte qu'il y ait autant de femmes que d'hommes têtes de listes aux municipales et ensuite de renforcer le pôle "idées" du parti présidentiel, pour donner aux militants plus de munitions idéologiques pour peser dans les débats.
Depuis le départ de Christophe Castaner au ministère de l'Intérieur, la direction du mouvement par intérim est assurée par Philippe Granjeon. Deux personnes se sont officiellement déclarées candidates pour le moment : Joachim Son Forget, député des Français de l'étranger et Stanislas Guérini. Un autre député de Paris, Pierre Person, a par ailleurs montré son intérêt et devrait se déclarer dans les prochains jours.
La note du brief
La note salée de la fiscalité écologique, décernée au gouvernement par les députés socialistes. Ils mettent en ligne un "simulateur du pouvoir d'achat", ou plutôt de perte de pouvoir d'achat, selon leur chef de file Valérie Rabault : "Ce simulateur vise à montrer à chacun des Français combien il va payer en plus de taxes énergétiques, à la fois sur son chauffage et son carburant. Cela va permettre de se rendre compte de l'ampleur de la hausse des taxes, qui a été décidée par le gouvernement, qui frappe tous les Français, qu'ils soient riches ou qu'ils soient pauvres."
Ce calculateur est accessible sur le site internet du groupe PS. Un objet politique destiné à dénoncer "un matraquage fiscal injuste socialement et inefficace écologiquement", selon les socialistes. Edouard Philippe a dénoncé hier à l'Assemblée leur hypocrisie, eux qui s'étaient engagés à "lutter contre l'usage du diesel" a dit le Premier ministre. Il a lancé aux socialistes : "Votre simulateur est plutôt une simulation".
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