Le brief politique. Valérie Pécresse, l'antidote d'Alain Juppé
Valérie Pécresse a apporté mardi son soutien à Alain Juppé dans la primaire de la droite et du centre, appuyant notamment la stratégie du maire de Bordeaux de tendre la main aux centristes.
Alors que François Bayrou fait figure d'épouvantail aux yeux des sarkozystes, qui multiplient les attaques ces derniers jours contre le président du Modem, Alain Juppé a trouvé un antidote : Valérie Pécresse. Mardi 1er novembre, la présidente de la région Ile-de-France a apporté son soutien au maire de Bordeaux, dans la campagne de la primaire de la droite et du centre. Alain Juppé "sera un président fort, capable de restaurer l’autorité de l’État", déclare Valérie Pécresse mercredi dans Le Figaro.
Et Valérie Pécresse de développer l’argument principal des juppéistes : sans les centristes, la droite n'aurait jamais gagné les élections régionales. Même discours que celui du porte-parole d’Alain Juppé, Benoist Apparu, mardi sur BFMTV : "Il y a un an, c'était bien de négocier avec le Modem, parce qu'il fallait une victoire électorale à Nicolas Sarkozy. Et un an après, le même Modem, il ne faut plus en entendre parler."
Alors que F.Bayrou fait office d’épouvantail chez les sarkozystes, A.Juppé, a trouvé un antidote : Valérie Pécresse https://t.co/F76wZ54j2T
— franceinfo (@franceinfo) November 2, 2016
À l'argument de Nicolas Sarkozy du danger d'une "alternance molle" Juppé-Bayrou, l'un des proches de Valérie Pécresse répond : "On se fait quasiment traiter de fachos tous les jours par les socialistes. Alors qu’on ne vienne pas nous dire qu’on mène une politique molle parce qu’on gouverne avec les centristes." Pour ce conseiller, Valérie Pécresse est la preuve parfaite que la droite peut s’allier avec le Modem sans vendre son âme au diable.
La note du brief
C’est un 5/20 pour Alain Rousset. Le président socialiste de la région Nouvelle-Aquitaine n’assume pas ses attaques contre François Hollande. Samedi dernier, lors d'une université du PS à Cenon (Gironde), il déclarait : "Les incantations sur le chômage dont la courbe se retourne... Ou sur la croissance qui revient... Celui qui s'exprime régulièrement là-dessus depuis cinq ans devrait la fermer. Il ne nous a pas aidé."
Mais mardi, dans un communiqué, rétropédalage d'Alain Rousset. Il "retire ce terme excessif et malheureux", qui s'adressait, dit-il, à des ministres.
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