Les Républicains : Bruno Retailleau lance son application de campagne
Le président des sénateurs Les Républicains, candidat à la primaire, y voit une réponse à la crise du militantisme que traverse son parti.
C'est un fait : tous les partis ont des difficultés à recruter des adhérents. Les Républicains, autrefois premier mouvement de France sous le nom UMP, n'y échappent pas. Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, en a fait le constat : "Désormais les gens s’impliquent numériquement, s’engagent pour une cause, mais ne veulent plus s’encarter."
Aussi, la candidat lance sa propre application, "à l’américaine" dit-il, pour garder le lien avec ses partisans. Sa présentation, prévue ce mercredi 20 janvier, a été reportée de quelques jours pour régler les derniers points techniques. L'architecture globale est elle déjà prête.
L'application - déjà disponible en test sur les plateformes de téléchargement - proposera des informations sur la campagne du candidat, l’agenda des événements prévus à côté de chez soi, du contenu - des liens, des images, des vidéos - à partager sur les réseaux sociaux. Un module est aussi prévu pour faire des dons et de financer les actions de Bruno Retailleau. L'équipe du Vendéen explique d’ailleurs que le premier tour de la levée de fonds "s'est mieux passé que prévu", sans davantage de précisions.
Comme En Marche ?
Tirant les leçons de la crise du militantisme, Bruno Retailleau prévoit aussi qu'un clic sur l'application vaudra adhésion, ce qui n'est pas sans rappeler les débuts d'En Marche. Le parti présidentiel s’était lancé avec le même principe : un clic, une adhésion.
La comparaison ne s’arrête pas là puisqu’à travers son application, Bruno Retailleau veut aussi permettre à ses soutiens de s’organiser au niveau local, de se réunir et de lancer des initiatives, comme pour les comités locaux d’En Marche.
L’équipe du candidat mise beaucoup sur l’effet "club" et sur un système de gratification qui fonctionnera en cercles concentriques. Plus l’utilisateur sera engagé, plus il sera nourri d’informations sur la campagne. Avec l'objectif de transformer cette "armée numérique" en électeurs en chair et os, qui se déplacent pour voter le jour de la primaire de la droite.
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