Présidentielle : Jean-Luc Mélenchon ressort ses hologrammes

Comme une impression de déjà vu. En 2017, dans la dernière semaine de campagne, Jean-Luc Mélenchon avait tenu sept meetings simultanés, grâce à cette technique de l’hologramme. Cinq ans plus tard, l’hologramme revient version XXL. Trois semaines de préparation, 200 techniciens et une journée complète de montage ont été nécessaires pour mettre sur pied non pas sept, mais douze meetings simultanés, mardi 5 avril. "Ça n'a jamais été fait", clament les insoumis. Physiquement, Jean-Luc Mélenchon sera à Lille. Et ses clones virtuels sur scène dans onze villes, dont Pau, Albertville, Montluçon, Metz, ou Le Havre. 

Quartiers populaires, territoires ruraux et urbains... L'idée, résumée par Bastien Lachaud, responsable des événements de la campagne Mélenchon, est "un meeting à moins de 250 kilomètres de chaque Français." L’équipe mise beaucoup sur le côté spectaculaire de l’hologramme pour susciter la curiosité d’électeurs qui commencent tardivement à s’intéresser à la campagne. Et dont le choix va se fixer dans les toutes dernières heures. 

Convaincre les derniers indécis

Autour de Jean-Luc Mélenchon, on reste marqué par ces 618 540 voix qui ont manqué en 2017 pour se qualifier face à Emmanuel Macron. "On est dans la même dynamique, sans les communistes", analyse un proche de Mélenchon, façon de dire que cette fois, il y a encore des marges de manoeuvre.

Toutes les forces vont être jetées dans la bataille d’ici vendredi. 91 réunions publiques sont organisées par les soutiens, dans les prochains jours. Et la dernière journée de campagne sera consacrée à des actions de porte-à-porte pour aller chercher les électeurs chez eux.