Nouveau gouvernement : Lucie Castets, candidate du NFP pour Matignon, appelle à mettre fin à "l'austérité et l'injustice sociale"

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Lucie Castets poursuit sa campagne de terrain pour Matignon. Depuis l'université d'été des écologistes, à Tours (Indre-et-Loire), la candidate du NFP a prononcé son tout premier discours. Elle a souhaité que le futur gouvernement, dont elle espère faire partie, fera "de nouveau confiance aux élus locaux (...) en pariant sur l'intelligence, l'autonomie et la créativité des acteurs de terrain". Elle a dénoncé un pays "fragmenté" et des "classes moyennes s'appauvrissent", avant d'assurer qu'un "autre élan est possible". "Pour concrétiser la bifurcation écologique, il faut faire sauter deux verrous qui sont déterminants : l'austérité et l'injustice sociale", a-t-elle estimé. 

L'Elysée doit annoncer la nomination d'un Premier ministre dans la foulée des échanges avec les chefs de partis. La présidence insiste également sur le fait qu'Emmanuel Macron "est du côté des Français, garant des institutions et surtout de l'expression de leur vote le 7 juillet". Emmanuel Macron approchent reçoit vendredi les responsables du Nouveau Front populaire, avant ceux de la droite puis de l'extrême droite, lundi. 

Jour de rentrée pour les écologistes. Lucie Castets, candidate du Nouveau Front populaire au poste de Première ministre s'apprête, jeudi, à prendre la parole lors de l'université d'été des Ecologistes-EELV à Tours (Indre-et-Loire), aux côtés de la secrétaire nationale du parti, Marine Tondelier. La haute fonctionnaire de 37 ans est surtout attendue demain par Emmanuel Macron, à l'Elysée, en compagnie des chefs de partis et de groupes parlementaires de gauche. 

A Valence, les insoumis font leurs Amfis. La France insoumise lance aussi son université d'été jeudi à Valence (Drôme), avec notamment une prise de parole de la députée Danièle Obono. Le parti continue à s'opposer à l'idée de discuter avec des partis extérieurs au Nouveau Front populaire mais ayant contribué au barrage contre le Rassemblement national, pour parvenir à gouverner malgré une Assemblée divisée : "Ce sera sans nous, jamais nous ne ferons ça", a martelé la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, mardi, sur France Inter.

Des universités d'été éparpillées jusqu'en septembre. Les socialistes fermeront le bal à gauche, en se retrouvant à partir du 29 août à Blois (Loir-et-Cher), également en présence de Lucie Castets. Les autres partis politiques ont pris date en septembre, à l'image de l'UDI à Amiens (Somme) les 13 et 14 septembre, et des élus de la Droite républicaine, qui ont choisi Aix-les-Bains (Savoie) et Annecy (Haute-Savoie), avant le MoDem, fin septembre. Renaissance organise sa rentrée lors de ses "journées parlementaires", les 10 et 11 septembre dans les Yvelines, tandis que l'organisation d'un rassemblement par le RN reste incertaine.