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Conquête spatiale : un pari sur l'avenir pour la Chine et l'Inde

Tous les jours, le club des correspondants décrit comment un même fait d'actualité s'illustre dans deux pays.
Radio France
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Trois taïkonautes au centre de lancement de satellites de Jiuquan, en Chine, le 30 mai 2023. (ALEX PLAVEVSKI / EPA)

La Chine s'est lancée à la conquête de l'espace à la fin des années 1950. À l'époque, Mao Zedong comprend que pour jouer dans la cour des grands, il faut aussi devenir une puissance spatiale. Mais c'est surtout sous l’impulsion du président Xi Jinping que le programme spatial chinois prend forme. Fort de compétences suffisantes et de milliards de dollars, le pays construit sa propre station spatiale, surnommée Tiangong. Elle accueille en ce moment sa cinquième mission habitée. Mais la Chine a déjà d'autres ambitions : Mars, et surtout la Lune. L'objectif de Pékin est d'être la première à y envoyer un homme depuis les missions américaines Apollo, en 2029, pour les 80 ans de la République populaire de Chine. 

De son côté, l’Inde a surtout émergé comme nouvelle puissance spatiale avec le lancement d’un orbiteur autour de Mars, en 2014. La mission, appelée Mangalyaan, a permis au pays de devenir le quatrième au monde à réussir une mise en orbite autour de la planète rouge, qui plus est à moindre frais. Quant à la conquête de la Lune, elle semble plus difficile. Si New Delhi a réussi à envoyer une sonde en orbite autour du satellite il y a quatre ans, l’atterrissage du robot qui l'accompagnait a échoué. L'agence spatiale indienne, ISRO, compte en envoyer un nouveau dès le mois prochain, en juillet 2023. 

  

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