Environnement : l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur toujours en suspens
Le président brésilien Lula organise à Brasília, mardi 30 mai, un sommet des chefs d’États d’Amérique du Sud. Ce sommet rassemble l’ensemble des pays membres du Mercosur : le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay, le Paraguay ainsi que le Venezuela, suspendu du Mercosur depuis sept ans.
L’ensemble de ces pays d’Amérique du Sud doivent reparler de l’accord de libre-échange avec l’Union européenne qui est actuellement gelé. Ce texte, conclu en 2019, a tout de suite fait face à de nombreuses critiques venant de pays européens, estimant que les garanties environnementales n’étaient pas suffisantes. Aujourd'hui, cette question environnementale est la principale pierre d’achoppement à la ratification de l’accord entre l’UE et le Mercosur. C'est en grande partie à cause des initiatives de l'ex-président brésilien, Jair Bolsonaro qui a aggravé la déforestation de l'Amazonie. Dès 2019, la France avait alors opposé son veto et l'Allemagne, un an plus tard.
Aujourd'hui, le Parlement européen et des ONG réclament de nouvelles garanties pour protéger l’environnement. La Commission européenne propose d’ajouter un protocole additionnel mais nombreux sont ceux qui ne le trouvent pas assez contraignant. Plusieurs pays européens dont l’Espagne espèrent que cet accord pourra être ratifié le 18 juillet lors du sommet UE/Amérique Latine. Le chancelier allemand s'est dit favorable. Côté Mercosur, c'est une des promesses de campagne du président brésilien, même si plusieurs pays trouvent les exigences environnementales des Européens trop strictes.
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