Climat social : faut-il s'attendre à des grèves à Noël ?
À la SNCF, les syndicats ont déposé plusieurs préavis de grève. De son côté, le ministre des Transports Clément Beaune dit "qu’il n’y aura pas de trop fortes perturbations". Qui croire ? Chacun est dans son rôle mais, malgré ce que dit le ministre, il risque d’y avoir quelques désagréments car il y a de nombreux préavis déposés.
Tout d’abord, celui des aiguilleurs à l’appel de Sud-Rail. Ils ont prévu des débrayages entre le 15 décembre au soir et lundi matin. Mais selon la SNCF, il ne devrait y avoir que peu de perturbations : seulement une vingtaine de TGV annulés.
Il y a aussi les contrôleurs qui se sont déjà fortement mobilisés le premier week-end de décembre, et qui menacent de recommencer les week-ends de Noël et du jour de l’An. Tout dépendra des négociations qui se tiennent en ce moment. Enfin, les conducteurs de l’axe TGV Atlantique, qui dessert l’ouest de la France prévoient un mouvement les 17 et 18 décembre.
Tous demandent des revalorisations de salaires et de meilleures conditions de travail. La direction de la SNCF multiplie les échanges et négocie pour éviter une grève trop importante.
Dans l’aérien, les voyages risquent aussi d’être perturbés
Chez Air France aussi, la direction tente de calmer le jeu. Le point de friction, ce sont les conditions de travail. Les syndicats de personnels navigants ne veulent pas lever leur préavis, qui court du 22 décembre au 2 janvier. Air France promet toutefois qu'il n’y aura pas d’annulation, que tout le monde sera acheminé. Il y aussi des mouvements sociaux à prévoir chez Corsair ou Air Antilles. Là encore, les directions tentent d'apaiser les conflits.
Dans d'autres secteurs aussi, des perturbations sont à prévoir. Comme celui de l’énergie : chez Grdf, le fournisseur de gaz, à l'appel de la CGT il y a eu des débrayages la semaine dernière avec des coupures de courant à Neuilly et des actions pour basculer en gratuit les clients dans des zones défavorisées. Le préavis de grève déposé par la CGT court jusqu'au 3 février : le syndicat conteste un accord sur les salaires que la direction a signé avec les autres centrales.
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