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Le décryptage éco. La perpective d'une deuxième vague de Covid-19 affole les marchés

Les marchés financiers ont dévissé. Lundi, la Bourse de Paris a connu sa pire séance en plus de trois mois faut-il s’attendre à un krach ? Le décryptage de Fanny Guinochet.

Article rédigé par franceinfo - Fanny Guinochet
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Temps de lecture : 2min
Un écran montrant des valeurs côtées en Bourse. (ERIC PIERMONT / AFP)

La fébrilité des investisseurs est réelle : à la Bourse de Paris, le CAC 40 qui représente les quarante plus importantes valeurs, a plongé de presque 4% lundi 20 septembre. Et toutes les places européennes ont clôturé en forte baisse : –3% pour Londres, –4,37% pour Francfort. Avec la résurgence du Covid, les milieux d’affaires craignent de nouvelles restrictions, qui freineraient la reprise économique. Et les dernières mesures que prennent les gouvernements pour lutter contre le virus ont de quoi les inquiéter. Israël a reconfiné. À Madrid, depuis lundi, des quartiers entiers sont placés à l’isolement, Au Royaume-Uni, les autorités n'excluent pas un nouveau confinement général. Les États-Unis on s’approche des 200 000 décès à cause du Covid. Ce contexte n’incite pas à investir.   

Plusieurs secteurs sont touchés   

L’automobile, l’aéronautique, l’aérien, le tourisme déjà très frappés par la crise, ils auraient du mal à résister à une seconde vague. Hier, par exemple, à Paris, Renault a vu son cours s’effondrer de 7,8%, Airbus de 6,6% , Air France de 7,65%. À Wall Street, même les valeurs technologiques, comme Apple pourtant à très haut niveau tout l’été, sont chahutées. La bourse new-yorkaise a d’ailleurs terminé dans le rouge hier car, aux États-Unis, en plus de la pandémie, les élections présidentielles ajoutent encore de la nervosité. Sans oublier les tensions sino-américaines qui resurgissent, on le voit dans le dossier TikTok où Washington et Pékin jouent au bras de fer. Ces éléments sont propices à affoler les marchés.

Une enquête menée par un consortium de journalistes met en cause les banques  

Elle accuse les géants bancaires d’avoir permis le blanchiment d’argent sale à grande échelle. Plusieurs grands noms de la finance sont cités, comme HSBC, ou Deutsche Bank. Hier, ces établissements ont été fortement malmenés, tout comme la société générale qui perdu 7,66%, la BNP 6,37 % ; le Crédit Agricole plus de 5%. Reste à voir si ce mardi sera aussi tendu que la veille.

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