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Les gérontechnologies

Les dispositifs de suivi et d'assistance pour les personnes âgées en perte d'autonomie ou malades se développent de plus en plus. Des particuliers, et des établissements hospitaliers ou médico-sociaux souhaitent s'équiper de cette surveillance électronique pour assurer la sécurité des personnes vulnérables. C'est ce qu'on appelle les gérontechnologies. Une nouvelle chartre vient d'être élaborer pour établir de bonnes pratiques. On en parle Mathias Moulin, directeur à la CNIL.
Article rédigé par Karine Duchochois
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Des bracelets électroniques anti fugue utilisés dans des maisons de retraites, des capteurs de mouvement ou de température chez des particuliers, ou bien des appareils de géolocalisation ou de monitoring : voilà quelques uns de ces gérontechnologies, qui sont en plein essor.

Elles favorise l'autonomie et le maintien à domicile, permet d'assurer une certaine sécurité. Mais il existe des risques pour la vie privée, il ne faut pas porter atteinte à la dignité. Les gérontechnologies doivent servir à l'assistance et non à la surveillance

Le Comité National de la Bientraitance et des Droits des Personnes âgées et handicapées (CNBD) vient d'élaborer avec la CNIL une chartre. Elle permet d'aider les directeurs d'établissements ou les familles à trouver un bon équilibre entre sécurité et liberté . Dix maisons de retraites médicalisées expérimentent actuellement ces gérontechnologies.

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