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Peut-on adopter n'importe quel animal de compagnie ?

Une perquisition inédite en seine et marne. Un jardin, à l’arrière d’un pavillon de Coubert. Au beau milieu, quatre cages de 8M2. Et derrière les barreaux : deux tigres, deux lions. Ils y vivaient depuis 10 ans. En toute illégalité. Leur propriétaire, ancien artiste de cirque, a du s’en séparer. On ne peut pas accueillir n’importe quel animal chez soi : reste à savoir lesquels.
Article rédigé par Karine Duchochois
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (animal en cage © Maxppp)

Autant pour les chats, et les chiens, c’est simple : tant que vous ne faites pas d’élevage, et donc pas d’argent sur leur dos ; tant que vous les traitez correctement, vous faites absolument ce que vous voulez.

Dans tous les autres cas, c’est un peu plus compliqué : bienvenue dans le merveilleux monde des nouveaux animaux de compagnie, ces fameux NAC, dont la cote ne cesse de grimper – 5% des foyers français en possèdent au moins un aujourd’hui.

Domestiques ou non domestiques ?

Vous en voulez un ? Commencez par vous plonger dans la liste des animaux autorisés par la préfecture. Celle-ci distingue deux catégories : les NAC domestiques, et les non domestiques. Pour la première, aucun problème : aucune démarche, aucune autorisation officielle n’est nécessaire. On y va, donc, pour le cochon d’inde, le furet, le chinchilla, le putois… Oui, même le putois.

Quant aux NAC non domestiques… Soyez vigilants : ils sont catégoriquement interdits s’ils appartiennent à des espèces protégées (le hérisson par exemple), des espèces dangereuses (comme les mygales), ou des espèces invasives, nuisibles pour l’environnement. Dans tous les autres cas, c’est possible : on dit oui à la loutre, oui à la belette… Moyennant une autorisation préfectorale, dont vous ferez la demande par recommandé avec accusé de réception. Attention, si vous comptiez vous en passez : c’est 1 an de prison et 15 000 euros d’amende à la clé.

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