Cet article date de plus de dix ans.

Michel Ribes : "La culture ne peut se faire sans intermittents"

Les partenaires sociaux vont examiner lors d'un Conseil national pour l'emploi, la convention chômage contestée par les intermittents, qui maintiennent la pression et ont reçu de nouveaux soutiens. Jean-Michel Ribes, directeur du théâtre du Rond-Point, acteur, dramaturge, metteur en scène et scénariste est un fervent défenseur de leur cause.
Article rédigé par Fabienne Sintes
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

 Dernier aller-retour ce mercredi pour le texte du 22 mars avant une signature que le gouvernement a promis. Michel Ribes, directeur du théâtre du Rond-Point, dramaturge, metteur en scène et scénariste, soutient fermement les intermittents. Il était avec eux dans la rue ces derniers jours.

 

Une signature du texte marquerait-elle la fin des festivals d’été ? "Je ne sais pas. Je pense surtout qu’il faudrait élargir le débat et la communication. Je serais pour que l’on change le mot intermittent par artiste, technicien, travailleur du spectacle. Il y a une communication sectaire et les Français ne comprennent pas vraiment de quoi il s’agit. En réalité, les intermittents traduisent un problème qui est celui de la culture et de tous les citoyens. "

 

"La culture ne peut se faire sans intermittents"

 

De nombreux Français pensent que si les intermittents n’existent plus cela va soulager les caisses de l’Etat et faire un bien fou. "Mais en vérité, je pense que tout le monde va payer car la culture c’est quelque chose dont profitent tous les Français. "

 

"Ce régime laisse beaucoup de monde sur le carreau. Un comédien fait un métier qui n’est pas pérenne et beaucoup de gens gagnent très peu d’argent. Quand on leur met une carence d’un mois et demi où ils ne vont plus rien gagner du tout, il y a quand même une paupérisation extraordinaire qui ne serait pas accepté dans le régime générale. "

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.