"Pour l'instant, je vis une petite vie de star et je souris", témoigne l'escrimeuse Manon Apithy-Brunet, médaillée d’or aux JO de Paris
"Pour l'instant, je vis une petite vie de star et je souris", a témoigné, jeudi 28 novembre 2024, sur franceinfo, Manon Apithy-Brunet à la troisième édition de "Demain le sport", organisée par franceinfo, L’Équipe et France Télévisions à la Maison de la Radio et de la Musique. L'escrimeuse est encore sur son petit nuage après son titre suprême, décroché cet été. "J'avoue que j'ai un peu du mal à caler des entraînements dans mon planning parce qu'il est assez chargé ! Tout le monde me dit 'profite' parce que c'est assez nouveau et ça ne durera pas très longtemps", explique-t-elle.
Après Paris 2024, Los Angeles 2028
Toute la journée de jeudi, des débats sont organisés à la Maison de la Radio et de la Musique à Paris pour tirer le bilan des Jeux de Paris et penser le sport de demain. Plusieurs sportifs fraichement médaillés participent à l'événement "Demain le sport", notamment Nicolas Gestin, champion olympique en canoë, Alex Portal, quatre fois médaillé aux Jeux paralympiques de Paris 2024 en natation, et Andy Timo, champion olympique de rugby à 7.
Tous les médaillés olympiques ne baignent pas dans l'euphorie quelques mois après les Jeux. L'escrimeuse a confié que "la plupart sont plus ou moins en dépression". Certains ressentent comme un grand vide. "Cette énorme vague de bonheur a été tellement forte que, maintenant il faut repartir. Il faut savoir où on veut aller. Pour certains, c'est très difficile parce que ces Jeux olympiques de Paris nous ont tellement animés pendant plus de trois ans, il y a beaucoup de gens qui se disent : qu'est-ce que je fais maintenant ?", explique-t-elle.
Pour le coup, Manon Apithy-Brunet a bien défini son nouveau projet sportif avec en point de mire Los Angeles 2028 :
"C'est parti ! En tout cas, je ferai tout pour y être. J'ai envie d'être de nouveau championne olympique individuelle et cette fois aussi par équipe."
Manon Apithy-Brunetfranceinfo
Le contexte budgétaire de la France et l'absence de crédits dédiés aux sports ne l'inquiètent pas trop : "On est sportifs de haut-niveau, on s'adapte. On espère forcément qu'il y aura des budgets et que l’on continuera à nous aider. On rêve grand et on veut faire plein de choses et ça coûte un peu d'argent. Mais on est des sportifs de haut-niveau et je crois que la première règle, c'est de s'adapter", explique enfin la championne olympique.
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