En ce 11 Novembre, la Grande Guerre on en parle aussi beaucoup sur les réseaux sociaux
Comment raconter la Première Guerre mondiale, ses 9 millions de morts, ses 20 millions de blessés sur les réseaux sociaux ? Avec des mots simples mais sincères et forts, tout simplement. C'est ce qu'a fait aujourd'hui un internaute, Monsieur Kaplan, dans ce que l'on appelle une tweet-story. Une série d'une trentaine de tweets racontant son histoire, ou plutôt celle de son grand-père :
Au fil des tweets, Monsieur Kaplan égrène son histoire personnelle et raconte les paroles, rare, de ce grand-père comme beaucoup ont connu, souvent pas assez longtemps.
Dans la foulée, Monsieur Kaplan a ouvert en fin de journée un blog pour recueillir les souvenirs de ceux qui ont connu un grand père, un grand oncle ayant traversé la folie de la Der des Der.
Voila, pendant que certains essayaient de faire gonfler la polémique, Monsieur Kaplan racontait juste une histoire poignante sur la Grande Guerre. Et après, on dira encore que sur les réseaux, on ne trouve que du buzz. En ce 11 novembre, le buzz était sur les Champs-Elysées, et l'histoire digne était sur Twitter.
Sur les réseaux, une autre histoire d'ancien combattant, mais celui-ci de la Seconde Guerre Mondiale
Connaissez-vous Harold Jellicoe Percival ? A 99 ans, ce Britannique vétéran de la seconde guerre mondiale cette fois, vient de mourir dans une clinique. Lui qui ne s'était pas marié et n'avait pas eu d'enfants aurait du être enterré dans la plus grande solitude, mais c'était sans compter sur les réseaux sociaux, nous raconte Big Browser, le blog du Monde.fr.
Finalement, ce 11 novembre, plus de 500 Britanniques avaient pourtant fait le déplacement dans un petit cimetière de St Annes, dans le Nord de l'Angleterre pour lui rendre un dernier hommage.
C'est un sergent revenu d'Afghanistan qui avait lu l'annonce du décès dans le journal local et qui avait décidé de lancer une campagne sur les réseaux sociaux pour que cet ancien de la Royal Air Force ne soit pas inhumé seul.
Les réseaux sociaux, ça sert aussi pendant les catastrophes
c'est en tout cas ce que prouve Patrick Meier à l'occasion du super Typhon qui touche les Philippines. Il développe des outils qui passent en revue des centaines de milliers de tweets, de post Facebook, de photos instagram et vidéos Youtube afin de créer des cartes mises à jour en temps réel de la situation sur le terrain, des besoins précis des victimes. Et de coordonner au mieux l'action des ONG. "C'est comme si nous avions notre propre hélicoptère " explique Patrick Meier.
Quand on vous dit que sur les réseaux sociaux il n'y a que des trucs pas sérieux.
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