La guerre commerciale entre la Chine et l'Union européenne va-t-elle enfin s'apaiser?
Du moins sur un dossier brulant : celui des panneaux solaires chinois
importés dans l'Union européenne. La Chine, qui est accusée par Bruxelles de
couler l'industrie européenne en vendant ses modules à perte, vient de faire un
geste. Elle propose de plafonner ses exportations de panneaux solaires et de ne
plus les vendre à moins de 50 centimes d'euros par watt. Bien mais pas
suffisant répond Arnaud Mine du syndicat des énergies renouvelables.
Si Pékin et
Bruxelles n'arrivent pas à s'entendre avant le 1er août, les taxes douanières
sur les panneaux solaires chinois passeront de 11 à 47%. Pendant ce temps, un
nouveau fabricant européen de panneaux solaire a déposé le bilan. L'allemand
Conergy qui emploie 1200 salariés.
L'actualité éco, c'est aussi
l'Allemagne qui vole au secours des entreprises espagnoles.
L'accord était en négociation depuis
le mois d'avril. Il a été signé hier à Berlin. L'Allemagne va irriguer
l'économie espagnole en prêtant de l'argent aux PME ibériques, Lise Jolly.
Une mauvaise
nouvelle de plus pour le Portugal.
Après une semaine
marquée par la démission de deux ministres, dont celui des Finances, et
l'envolée des taux des obligations, Standard and Poors vient d'abaisser la
perspective de la note souveraine du Portugal. Elle passe de stable à
négative. L'agence de notation
financière estime que la crise gouvernementale pourrait faire dérailler les
émissions de dette à venir.
Un mauvais mois de
mai pour le commerce extérieur français.
Les exportations
françaises n'ont pas été à la hauteur. Les livraisons à
l'étranger de matériels de transports, d'équipements électriques et
électroniques ont particulièrement reflué. Conséquence, le déficit commercial
a atteint 6 milliards d'euros en mai. C'est 1 milliard et demi de plus que le
mois précédent. Les importations, elles, sont restées stables.
En France,
l'entreprise Spanghero reprise par son fondateur
L'entreprise de
plats préparés qui fut au cœur du scandale de la viande de cheval va survivre. Après
des semaines d'incertitude, le tribunal de commerce de Carcassonne a remis les
clefs de la société à son ex propriétaire. Laurent Spanghero, 74 ans, s'est
engagé avec d'autres partenaires à conserver 90 salariés sur 230 et à ne pas
revendre l'activité pendant au moins 5 ans. Mais avec une dette de 11 millions
d'euros et plus aucun clients, les repreneurs vont avoir fort à faire. Reportage
à Carcassonne de Frédéric Bourgade
Spanghero sauvée,
mais bien d'autres entreprises menacées.
Selon l'association
des industries alimentaires, la situation est catastrophique. 3000 à 5000
postes pourraient être supprimés cette année dans l'agroalimentaire affirme
l'Ania. Notamment dans le secteur de la viande. L'association réclame l'aide de
la nouvelle banque publique d'investissement et la mise en place d'un fonds
doté de 150 millions d'euros pour aider les PME les plus fragiles.
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