La société Eurotunnel confiante dans son avenir
L'an dernier, son
chiffre d'affaire a dépassé le milliard d'euros. Et son bénéfice net
(101 millions d'euros) a été multiplié par trois.Après avoir été un
gouffre financier, Eurotunnel est donc devenue une entreprise rentable. Rentable et
confiante dans son avenir. Ses deux activités principales ne cessent de
progresser. Le fret, bien sûr, mais aussi le transport de passager. L'an
dernier, la société Eurostar qui est la seule pour le moment à faire circuler
des trains à grande vitesse sous le tunnel a dépassé le cap des 10 millions de passagers.
Et l'arrivée prochaine de la concurrence, et notamment la compagnie ferroviaire allemande
Deutsche Bahn, réjouit forcément le PDG d'Eurotunnel, Jacques Gounon. Des
trains supplémentaires, c'est des recettes en plus pour l'exploitant du tunnel.
Le PDG
d'Eurotunnel, Jacques Gounon sera l'invité de patron chef d'entreprise samedi
sur France Info à 10h15, 13h15 et 16h15.
Pour s'emparer de
l'opérateur SFR, Bouygues et Numericable se livrent une bataille sans merci.
Alors que le nom du
grand gagnant devrait être dévoilé demain, le groupe Bouygues a abattu une
nouvelle carte ce matin. Il propose désormais 11,3 milliards d'euros en cash au
groupe Vivendi pour acquérir SFR. Soit 800 millions de plus. Avec cette
nouvelle offre, Bouygues devance désormais Numericable et ses 10,9 milliards
d'euros. De son côté, le PDG du cablo opérateur continue de clamer que si
Bouygues rachète SFR, 3000 emplois sont potentiellement menacés.
Le patron de Veolia
environnement ne fait pas l'unanimité.
Fin février,
Antoine Frérot a été renouvelé dans ses fonctions jusqu'en 2018 pour diriger le groupe numéro
un mondial du traitement de l'eau et des déchets. Mais on apprend aujourd'hui
que cela s'est fait in extremis. Les trois premiers actionnaires de Veolia
environnement n'ont pas soutenu cette reconduction. Il s'agit de la caisse des
dépôts et des consignations, autrement dit l'Etat, la famille Dassault et
Groupama. Un mini putsch qui n'a donc pas abouti.
En Italie, les
syndicats applaudissent le plan de relance de l'économie.
Les organisations
syndicales de la péninsule ont accueilli très favorablement les mesures chocs
dévoilées hier soir par le tout nouveau premier ministre italien. Côté
patronal, en revanche, le silence est de rigueur. Pour relancer la troisième
économie de la zone euro, Matteo Renzi, a notamment promis de baisser l'impôt
sur le revenu pour 10 millions d'italiens. Coût pour l'Etat : 10 milliards
d'euros. A Rome, les précisions d'Anaïs Feuga.
A Bruxelles, la
Commission européenne a pris acte ce matin des mesures annoncées. Elle demande
en revanche au gouvernement italien de respecter les règles du Pacte de
responsabilité.
Les négociations
pour créer une zone de libre échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne
avancent.
Selon un document
qu'à pu consulter l'agence Reuters, un accord a été trouvé sur la question des
barrières douanières. Américains et Européens seraient d'accord pour supprimer tous les droits de douanes qui
subsistent entre les deux blocs. Ces droits ne sont pas très élevés, mais leur
levée totale bénéficierait notamment au
secteur automobile.
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