Quel avenir pour la FNAC ?
Leur
propriétaire, le groupe PPR, devrait préciser la façon dont il compte se séparer
de l'enseigne culturelle, en proie à des difficultés financières. Ce n'est pas
une surprise. On savait que le groupe de luxe cherchait à se débarrasser de la
FNAC depuis des années. Mais faute de repreneur, il aurait décidé, selon le
Figaro, d'introduire la société en bourse. Quelle est la stratégie de PPR?
Pourquoi le groupe privilégie-t-il l'entrée en bourse plutôt que la vente
directe? Réponse de François Cholet, directeur associé chez Montségur Finances.
La Fédération Nationale de
l'Immobilier voit rouge après les déclarations d'Arnaud Montebourg.
Le ministre du Redressement
productif ne cesse de le répéter : il est contre une augmentation de la TVA ou
de la CSG pour financer une baisse des cotisations sociales patronales. A la
place, il propose de mettre les banques et le secteur immobilier à
contribution. Ce qui, évidemment, n'a pas plu au président de la FNAIM. Pour
Jean-François Buet, alourdir la fiscalité du secteur immobilier aurait une incidence
sur l'activité et l'emploi.
L'actualité
économique, c'est aussi l'entrée en vigueur du mécanisme européen de stabilité.
Une étape
historique dans la construction de la monnaie unique affirme le chef de file de
l'Eurogroupe Jean Claude Juncker. Le mécanisme européen
de stabilité, c'est l'arme anti crise de
la zone euro. Sa mission première vise à assurer une aide financière aux
membres en difficultés. Il pourra intervenir quand les taux d'intérêts d'un
pays grimperont au point de l'empêcher d'emprunter sur les marchés. Ce
mécanisme sera vraiment en mesure de fonctionner quand les Etats auront
commencé à verser leur participation. Combien au fait ? Explications de
Christian Saint Etienne, économiste au conservatoire national des Arts et
métiers.
L'économie chinoise
continue de décélérer
Les experts sont à
peu près tous d'accord : la croissance chinoise sera inférieure à 8% sur
l'ensemble de l'année 2012. Selon la Banque
mondiale, elle devrait s'établir à 7,7% du PIB contre 9,3% l'an passé. Ce serait la pire performance de ces 13
dernières années. La principale raison, c'est que la Chine exporte moins, du
fait de la crise mondiale. Et quand la chine toussote, cela impacte bien sûr
certains de ses partenaires. Précisions de Françoise Lemoine, économiste au
centre d'études prospectives et d'informations internationales.
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