Travailler dans le e-commerce, ce n'est pas forcément le Nirvana
En début de semaine, un
documentaire tourné en caméra caché a épinglé les conditions de travail des
2000 salariés allemands qui empaquettent et expédient les commandes au jour le jour. Six
ans après sa création, l'Allemand Zalando est devenu un acteur majeur du
commerce en ligne de vêtements, de chaussures ou de meubles en Europe de
l'Ouest et dans les pays scandinaves.
L'an dernier, son chiffre d'affaire a été multiplié par deux. Il atteint 1,8
milliards d'euros. Les explications à Berlin de notre correspondante Lise Jolly.
Attention, ça déménage.
En Allemagne, une
autre entreprise du e-commerce est pointée du doigt en ce moment. Il s'agit du
géant américain Amazon. Il emploie 9000 salariés Outre Rhin. Il vient
d'essuyer une nouvelle grève dans deux de ses entrepôts en raison d'un conflit
salarial entamé il y a plus d'un an.
Et l'on reparle des
salaires des banquiers.
En France, le
ministre de l'Economie Arnaud Montebourg va demander aux patrons de banques de
justifier leurs rémunérations. Il estime qu'elles ont trop fortement augmenté
l'an dernier dans un contexte de crédit difficile pour les entreprises.
Mais qu'en est-il
aux Etats-Unis?
Selon le Journal de
Monde, les émoluments des PDG des six plus grosses banques américaines ont
atteint 77 millions d'euros l'an dernier. Un record. C'est en moyenne 26% de
plus qu'un an auparavant. Exemple : le patron de Bank of America a
vu son salaire augmenter de 58%. Celui de JP Morgan de 74%. Mais aux
Etats-Unis, précise notre correspondant à Washington Pierre Yves Dugua, le
débat sur les rémunérations dans le secteur bancaire ne se pose pas dans les
mêmes termes.
Près d'un million
d'auto entrepreneurs actifs en France.
Ils étaient 974
mille fin février selon le dernier décompte de l'Agence centrale des organismes
de sécurité sociale. Concrètement, cela
signifie que 155 mille personnes sont venues rejoindre les rangs des auto-entrepreneurs
actifs depuis la fin 2012. Cette hausse d'environ 15% pourrait s'expliquer- du
moins en partie- par l'application des nouvelles règles de radiation
automatique.
Et puis les
syndicats défileront en ordre dispersé le 1er mai.
La CGT avait
souhaité un défilé unitaire. La CFDT lui a opposé une fin de non recevoir. Nous
n'avons pas d'objectifs communs à partager a expliqué le numéro 1 de la CFDT.
Laurent Berger, plutôt favorable au
pacte de Responsabilité, manifestera avec l'UNSA. Un autre cortège réunira la CGT, farouchement opposée au
projet, aux côtés de Force ouvrière, la FSU et Solidaires.
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