Cet article date de plus de douze ans.

Une très petite et très tardive baisse du taux d'intérêt de la BCE

Une petite baisse de un quart de point qui ramène le principal taux d'intérêt de la Banque centrale européenne à 0,75 %, soit son plus bas niveau historique.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Franceinfo (Franceinfo)

Cette  petite baisse du taux est est un geste qui démontre que la BCE prend en
compte le fait que la croissance de l'économie européenne est en panne. En
revanche Mario Draghi le président de la BCE a exclu toute nouvelle mesure
exceptionnelle en faveur des banques. Pour Marc Touati, président du
cabinet Acdéfi, c'est peu et cette baisse arrive bien tard, d'autant qu'il faut compter entre six et neuf mois pour qu'elle ait un effet de stimulation sur l'économie

 

**Fitch

délivre un satisfecit au gouvernement**

L'agence de notation financière juge que les
efforts présentés hier par le gouvernement dans le collectif budgétaire pour
respecter les objectifs de réduction du déficit public sont crédibles. Elle
souligne notamment que la révision en baisse des prévisions de croissance
crédibilise le scénario, d'autant que les prévisions de Paris sont maintenant
conformes aux siennes. Elle estime que l'approche qui combine hausses des
recettes et baisse des dépenses est plus équilibrée que celle de l'équipe
précédente qui avait donné la priorité àla seule baisse des dépenses publiques.
Fitch maintient donc le triple A de la France. Elle a toutefois assorti cette
note d'une perspective négative, laissant entendre qu'à moyen terme, elle
pourrait baisser. Mais de toute façon pas avant l'année prochaine.

**

Suppressions de postes en vue chez Sanofi**

Le groupe pharmaceutique a annoncé aujourd'hui une
réorganisation de ses activités recherche, production de vaccins et support et
ce pour améliorer sa compétitivité. Le groupe a déjà engagé en début d'année un
plan pour économiser 2 milliards d'euros d'ici à 2015, soit autant que ce qui a
déjà été fait entre 2009 et 2011. La direction n'a donné aucun chiffre quant au
nombre d'emplois qui pourraient être menacés par cette restructuration mais la
CFDT parle d'une fourchette allant de 1 200 à 2 500 postes. Des discussions
plus précises doivent être engagées en septembre.

Par ailleurs Sanofi a annoncé
ce matin qu'il revendait les 19 % qu'il possède dans le groupe Yves Rocher dont
il était actionnaire depuis une quarantaine d'années. Ils seront repris par la
famille qui est toujours à la tête du groupe de cosmétiques.

**

Edenred annonce deux acquisitions**

Le spécialiste des cartes et des titres pré-payés
ex Accor Services annonce coup sur coup avoir racheté une société au Brésil où
il est déjà très bien implanté et une société au Japon. C'est la première
acquisition d'Edenred dans l'archipel, un marché très prometteur selon Jacques
Stern le PDG d'Edenred.

Freescale confirme la fermeture de son usine toulousaine

  La direction l'a annoncé au comité d'entreprise :
le site toulousain fermera ses portes le 10 août prochain. C'est la fabrication
qui va s'arrêter mais la recherche et développement sera poursuivie. Selon la
CGT 570 salariés risquent d'être licenciés. Le syndicat prépare un projet de
reprise, des machines et des brevets pour relancer la fabrication de composants
de nouvelle technologie. Ce projet pourrait reprendre entre 200 et 300
personnes. Selon ses promoteurs il aurait le soutien d'industriels comme
Siemens Bosch ou Valéo qui seraient prêts à s'approvisionner auprès de cette
nouvelle entité baptisée Elfnet. La direction de Freescale estime elle que ce
projet n'est pas viable.

**

124 emplois menacés chez Pilpa à Carcassonne**

La filiale française du groupe américain veut fermer son
usine de Carcassonne qui emploie 124 personnes. La production serait transférée
aux trois autres usines que le groupe compte en France. Cette unité avait été
rachetée en septembre dernier. Le groupe explique qu'il subit une concurrence
accrue, que les prix des matières premières ont beaucoup augmenté alors que la
pression sur les prix de vente est forte.

**

Un repreneur pour la maison textile Porthault**

Le spécialiste nordiste du linge de maison haut de
gamme sera repris par un entrepreneur français Bernard Djian qui veut investir
quatre millions et demi d'euros dans l'entreprise pour la développer. Elle
appartenait jusque là à un financier américain qui conserve la marque pour les
Etats-Unis. Porthault qui a une usine à Cambrai, un atelier à Argentan dans
l'Orne et un magasin à Paris fournit l'Elysée, la Maison Blanche à Washington
mais aussi bon nombre de palaces, de la Mamounia au Ritz.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.