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Alain Mabanckou : "Petit Piment"

Les Etats africains ont abandonné leurs jeunesses. C’est ce qu’écrit Alain Mabanckou dans son nouveau roman intitulé "Petit piment". Ce livre d’initiation dans le Congo des années 70-80 et qui est sélectionné pour le Goncourt, dénonce les dictatures rouges de l’époque et rend hommage aux femmes africaines.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Jeune orphelin de Pointe-Noire, Petit Piment effectue sa scolarité dans une institution catholique placée sous l’autorité abusive et corrompue de Dieudonné Ngoulmoumako. Arrive bientôt la révolution socialiste, les cartes sont redistribuées, et Petit Piment en profite pour s’évader avec des jumeaux à la brutalité légendaire, abandonnant ainsi son meilleur ami, qui refuse de le suivre. Il s’adonne alors, avec son clan, à toutes sortes de larcins, jusqu’à ce que les habitants décident de nettoyer leur zone d’action. Petit Piment trouve refuge auprès de Maman Fiat 500 et de ses dix filles, et la vie semble enfin lui sourire dans la gaîté quotidienne de cette maison pas si close que ça, où il rend toutes sortes de services.

Mais le maire de Pointe-Noire décide d’une nouvelle intervention énergique contre la prostitution. C’en est trop. Petit Piment perd la tête. De bonnes âmes cherchent à le soigner (médecine, psychanalyse, magie ou sorcellerie), mais l’apparente maladie mentale ne lui fait pas perdre le nord : il a une vengeance à prendre contre celui qui a brisé son destin.

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