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Gaëlle Nohant : "La Part des flammes"

Le 4 mai 1897, à Paris, le tragique incendie du Bazar de la Charité a failli arrêter l’aventure du cinéma. C’est cet épisode méconnu de notre histoire que raconte Gaëlle Nohant dans son deuxième livre. Ce roman sur la Belle Epoque, qui mêle fiction et documents historiques, est une fresque bouleversante qui va droit au cœur.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

4 mai 1897. Autour de l'épisode méconnu du tragique incendie du Bazar de la Charité, La Part des flammes mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d'Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d'une politesse exquise qui vous assassine sur l'autel des convenances, et Constance d'Estingel, jeune femme tourmentée, prête à se sacrifier au nom de la foi.

Qu'ils soient fictifs ou historiques (la duchesse d'Alençon, née duchesse de Bavière, est la soeur de Sissi), Gaëlle Nohant donne vie et chair à ses personnages dans une histoire follement romanesque, qui allie avec subtilité émotion et gravité. Tout à la fois porté par un souffle puissant, littéraire et généreux, La Part des flammes, nous entraîne de rebondissements en révélations à la manière d'un roman feuilleton.

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