Cet article date de plus de treize ans.

"Inventaire après rupture", de Francis Brochet

Aucun Français n’est indifférent à Nicolas Sarkozy. Il est à la fois détesté par la gauche, rejeté par la droite et blâmé par les médias. Francis Brochet a cherché à comprendre ce phénomène. Pour lui, Sarkozy, qui incarne nos contradictions, a opéré une rupture radicale avec le modèle issu de l’après-guerre.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Inventaire après rupture , de Francis Brochet est publié par François Bourin (224 p., 19€) 

La note de Philippe Vallet : ****

La présentation de l'éditeur

Sarkozy, ce n’est rien, juste une agitation, disent les uns. Sarkozy, c’est l’horreur politique, affirment les autres…Faux, doublement faux.
Nicolas Sarkozy, ce n’est pas rien, c’est un projet de transformation en profondeur du pays, de ses institutions et de ses valeurs. Des tabous brisés. Des réformes tous azimuts – de l’État, des universités, de la Sécurité sociale… Et au final, une rupture accomplie avec la France d’avant.
Nicolas Sarkozy, ce n’est pas l’horreur, c’est nous, les Français, avec nos contradictions. Il est le Président postmoderne d’une France postmoderne, héros omniprésent de la téléréalité nationale. Détesté par la gauche, qui sait impossible de revenir sur la plupart de ses réformes. Rejeté par la droite, qui ne supporte pas sa vulgarité. Anathémisé par les médias, qu’il ne cesse de provoquer.
À l’aube d’une nouvelle campagne présidentielle, le moment est venu de dépasser ces polémiques pour établir le bilan de Nicolas Sarkozy, le bilan sans parti-pris de ses cinq années au pouvoir. Il est temps de dresser l'inventaire de la rupture - pour le meilleur et pour le pire.

L'auteur

Francis Brochet est journaliste au Progrès de Lyon , éditorialiste et responsable des pages nationales et internationales.

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