Cet article date de plus d'onze ans.

"Un violon sur la mer" de Gilbert Bordes

Les terre-neuvas, qui pêchaient la morue dans les eaux glacées de Terre-Neuve, au nord du Canada, ont aujourd'hui disparu. Ces hommes, qu'on surnommait les "forçats de la mer", sont au cœur du livre du romancier Gilbert Bordes.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (©)

L'histoire  d'un jeune marin au début du XXe siècle qui rejoint les morutiers par chagrin amoureux avec pour seul bagage un violon. Un livre sur l'appel du large, l'amour et l'amitié.

"Un violon sur la mer" de Gilbert Bordes est publié par XO Editions (372 p., 19,90E)
– Note : ***

Présentation de l'éditeur

Une aventure humaine entre appel du grand large et passion dévorante.

1908 . Rien ne pré­des­ti­nait Yann, fils d'un
méde­cin de Paimpol, à deve­nir marin pour s'en aller pêcher la morue
dans les eaux gla­cées de Terre-Neuve.
Mais, en rup­ture avec sa famille, brisé par le départ de Francesca, la
belle et mys­té­rieuse Italienne, il s'embar­que sur la Reine Marie
avec pour tout bagage le violon qu'elle lui a laissé en gage d'amour
avant de dis­pa­raî­tre.

Il a dix-neuf ans et rêve d'aven­ture. À bord du grand trois-mâts, il
va décou­vrir et appren­dre le dur métier des terre-neuvas, les
" for­çats de la mer ". À haïr ses souf­fran­ces, à aimer aussi la
sombre beauté des auro­res boréa­les et des éléments déchaî­nés, la
soli­da­rité et la fra­ter­nité des hommes d'équipage. Mais
retrou­vera-t-il un jour l'amour ?

Gilbert Bordes nous fait revi­vre l'angoisse des lames
tou­jours plus hautes, des défer­lan­tes qui balaient tout sur leur
pas­sage, du bateau qui craque à se briser dans des gouf­fres écumants.
Il nous rap­pelle la noblesse de ce métier aujourd'hui dis­paru dont les
légen­des han­tent tou­jours notre ima­gi­naire.

Dans la lignée d'un Pierre Loti, Gilbert Bordes, l'auteur des Enfants de l'hiver , nous entraîne dans une fres­que gran­diose où se mêlent l'appel du large, l'amour, et l'amitié. 

Se désinscrire

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.