Cet article date de plus de treize ans.

"Vice et Versailles", d’Alain Baraton

Les vols, les trahisons, les complots, les empoisonnements et les crimes ont ponctué l’histoire du plus beau château du monde, Versailles.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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C’est cette histoire que raconte Alain Baraton, jardinier en chef de Versailles, dans son nouveau best-seller. Un livre qui dévoile les ombres et les mystères du palais du Roi-Soleil.

Vice et Versailles , d’Alain Baraton est publié par Grasset (204 p., 16,00E)

La note de Philippe Vallet  : ****

Mot de l'éditeur

Au palais des monarques, le crime est roi : assassinats, rè-glements de compte, empoisonnements, attentats. Pas une pièce qui n’ait connu de drame, pas un paravent derrière lequel n’ait été ourdi quelque complot, pas un escalier où n’ait eu lieu un accident funeste. Versailles, c’est la grande boutique des horreurs.
Lorsque les guides instruisent les visiteurs, ils omettent de préciser que ce rideau de brocard a servi de refuge à un espion, ce chandelier d’argent d’arme à un assassin et que l’eau de cette carafe était empoisonnée. La somptueuse Galerie des Glaces n’a pas brisé que des cœurs : elle a aussi reflété les mines émaciées des miroitiers vénitiens morts pour la cons-truire et celles des soldats prussiens qui y succombèrent durant la Guerre de 1870.

À l’intérieur de ce château de conte de fées, les souvenirs lugubres se bousculent : il n’y a pas assez de chambres pour tous les fantômes qui le hantent, comme celui de Mlle de Fontanges, maîtresse de Louis XIX morte empoisonnée.

Quant aux bois alentours, ils sont ensorcelés depuis le XVIe siècle, des biches de tous ordres, celles qui sont tombées sous les balles des aristocrates jusqu’à celles des ballets roses de la IVè République.

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