Billy Crawford rejoue le son des années 2000 en participant à la tournée "I Gotta Feeling"
Billy Crawford est tour à tour acteur, danseur, chanteur, présentateur de télévision philippo-américain. C'est à l'âge de trois ans qu'il va être repéré avant d'arriver aux États-Unis à 12 ans, où il va devenir trois ans plus tard, l'un des danseurs de Michael Jackson. C'est à ce moment-là d'ailleurs que la musique est entrée dans sa vie et surtout l'envie de monter sur scène et de faire du show. Il connaîtra d'énormes succès en France avec les titres Trackin', When You Think About Me ou encore Me passer de toi. Aujourd'hui, il est sur scène au sein de la tournée I Gotta Feeling, aux côtés des Worlds Apart, d'Alizée ou encore Helmut Fritz.
franceinfo : La scène, aussi loin qu'on puisse remonter dans votre vie, semble avoir finalement toujours existé dans ce parcours.
Billy Crawford : Oui, en fait cette tournée est magnifique parce que ce ne sont que des gens ou des artistes de l'année 2000 et c'est le moment où ma carrière a commencé en France. C'est génial.
Comment est née cette vocation, cet amour de la musique ?
En fait, je suis un grand admirateur des Jackson Five et d'Elvis Presley à cause de mon père et je n'arrêtais pas de chanter et de danser.
"Un jour, j'ai vu Michael Jackson à la télévision et je me suis dit : quand je serai grand, je veux être lui ! C'est mon artiste préféré."
Billy Crawfordà franceinfo
Quand j'avais trois ans, ma mère qui était joueuse professionnelle de bowling fait une compétition. Moi, je l'encourageais en chantant et en dansant et il y a une personne qui s'est approchée. Après le tournoi, elle lui a demandé quel âge j'avais parce qu'elle souhaitait que je joue dans une publicité. Voilà, c'est comme ça que cela a commencé. À quatre ans, j'ai commencé une émission de télévision qui a duré huit ans et j'ai joué dans beaucoup de films et ça continue ! Ça n'arrête pas, cela fait presque 37, 38 ans que je travaille.
Il y a cette première partie de vie aux Philippines. Qu'en gardez-vous ?
Tout ! Parce que tout a commencé aux Philippines. J'ai commencé à travailler très tôt et j'ai bien grandi aux Philippines. J'en suis parti, j'avais 12 ans et finalement j'ai spécifiquement grandi avec cet "Entertainment" de chanter et danser aux États-Unis. C'est pour ça, que de mes 12 ans jusqu'à mon arrivée en France en 2002, toutes les choses professionnelles ont vraiment commencé aux USA.
Votre premier album sort alors que vous avez 16 ans, Billy Crawford et ne marche pas du tout. Et le deuxième va arriver très vite, Trackin'. Une énorme révolution surtout en France. Comment l'avez-vous vécu ?
La vraie histoire, c'est que comme le premier album ne marchait pas, la maison de disques a mis fin à mon contrat. Et puis un jour, il y a quelqu'un de la maison de disques, qui ne savait pas que je n'avais plus de contrat et qui a joué Trackin' à la radio. Et il a dit : "c'est le nouveau single de Michael Jackson, il s'appelle Trackin' et il l'a fait passer huit fois par jour à la radio. Des gens qui ont appelé en disant : "Mais ce n'est pas Michael, ça ne ressemble pas !"
"Le succès de Trackin’ est un accident."
Billy Crawfordà franceinfo
Trackin' marchait très bien et est resté dans les charts presque 40 semaines, c'était magnifique. Après Trackin' ça a démarré, il y a eu When You Think About Me, You Didn't Expect That, Me passer de toi qui au départ n'avaient pas fonctionné, mais après ça a marché. J'ai sorti un nouvel album après ça.
On parle de Michael Jackson qui a été celui qui vous a donné envie de danser, de devenir un artiste. À 14 ans, vous allez devenir l'un de ces danseurs. Comment avez-vous vécu ce moment ?
J'ai dit à ma mère : "bon, après ça, je peux mourir, ça va". Michael est une de mes grandes inspirations et aussi pour toute ma famille parce que pendant les temps difficiles, j'écoutais Michael. C'est pour ça que je me fiche de ce qui a pu se passer dans sa vie, franchement, je suis tombé amoureux de son professionnalisme et de son travail. C'est bizarre.
I Gotta Feeling est l'occasion pour ceux qui sont de cette génération et des nouvelles, d'aller entendre des sons et voir des personnalités qui représentent toute une époque. Ça vous touche de faire partie de ce son-là ?
De partir avec cette tournée, cela nous ouvre toutes les portes parce que ce n'est pas tous les jours qu'on peut écouter Amine, Organiz, Alizée ou encore Assia. C'est bizarre parce que ce sont différents styles de musique, mais le concert est bien nostalgique. Promis.
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