"Bon" : pour le salon du même nom qui ouvre vendredi 8 novembre à Paris
Prenons la citation de La Bruyère : "Entre le bon sens et le bon goût, il y a la différence de la cause à son effet." Elle peut à l'évidence s'appliquer à l'art culinaire. Le bon sens mène naturellement à un bon goût, tandis que l'absence de bon sens peut conduire à un manque de bon goût et, entre le produit, et ce que l'on déguste dans l'assiette, la notion du bon peut s'appliquer à toute la chaîne, depuis le producteur jusqu'au cuisinier, en passant par l'équipementier.
Le bon est au juste prix
Après avoir créé le magazine Bon, le chef Thierry Marx est le parrain du Salon du Bon, du 8 au 10 novembre à Paris à Grande Halle de La Villette : "La question est de savoir ce qu'est un bon plat, un bon produit, un bon livre, une bonne casserole, est-ce qu'on peut le mesurer objectivement, etc. Je veux parler du bon pour lutter contre la théorie du low cost, le tout pas cher, qui est une économie du renoncement à la qualité. Car le petit prix au détriment de la qualité a oxydé notre agriculture et notre artisanat. Pour moi, le bon est au juste prix, celui qui fait vivre les acteurs et protège la santé de chacun."
Pierre Nicolas, l'organisateur du salon, constate que le bon prend une place de plus en plus importante dans la réflexion sur la gastronomie aujourd'hui : "Les gens ne savent plus trop où regarder pour bien manger, alors qu'ils se posent de nombreuses questions liées à la bonne alimentation." Le salon aura lieu à La Villette, un lieu emblématique de la bonne viande, les temps jadis, et d'une cuisine populaire.
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