"Surtourisme" : un phénomène qui perturbe l'hôtellerie-restauration

Les fêtes de Noël sont l'occasion pour certains de voyager. Et si on parlait du surtourisme qui touche certains sites.
Article rédigé par Bernard Thomasson, Thierry Marx
Radio France
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Temps de lecture : 1min
Une des entrées de la vieille ville de Dubrovnik, surchargée de visiteurs en été. (BENJAMIN  ILLY / FRANCEINFO)

Le tourisme s'est massifié depuis plusieurs décennies. Atout économique pour les régions qui en bénéficient, il devient parfois un inconvénient sociétal : trop de monde sur les sites qui attirent le plus, pollution et déchets, et modification des pratiques classiques de restauration et de logement : on mange sur le pouce et on dort en meublé touristique.

"J'ai été au Japon récemment, raconte le chef Thierry Marx, sur les Chemins de la philosophie (à Kyoto), on se retrouve au coude à coude avec des centaines ou des milliers de personnes, ce qui empêche de vivre l'expérience sereinement." Aujourd'hui, 95% des visiteurs se concentrent sur 5% des territoires, ce qui pose un problème d'équilibre.

Encourager les pas de côté

Dans son livre Voyage au pays du surtourisme (éditions de l'Aube), la journaliste Linda Lainé donne des clés pour limiter le surtourisme : "Par exemple, pour un premier voyage à Paris, il est incontournable de voir la tour Eiffel, mais pour un deuxième voyage, on doit encourager les pas de côté. Il faut aussi éviter les zones et les périodes de forte affluence."

Le tourisme représente 7% du PIB français, note Thierry Marx qui reconnaît des retombées sur les métiers de l'hôtellerie et de la restauration. "Il convient de mieux réguler l'accès aux sites les plus visités, tempère-t-il, et de choisir des destinations moins attendues. Je viens de parcourir les Vosges en vélo, et c'est très sympa de profiter ainsi du tourisme vert."

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