Les embauches toujours en hausse
C'est un indicateur rassurant. Les entreprises embauchent, d'après les données publiées par l'Urssaf cette semaine.
Cette bonne dynamique des embauches signifie que malgré une croissance faible, malgré l'inflation, notamment des prix de l'énergie, qui pèse beaucoup sur les coûts de production, l'activité se maintient à un niveau suffisant pour que les entreprises continuent à embaucher.
L'industrie en tête
Toutes les tailles d'entreprise sont concernées, les petites comme les grandes.
Il s'agit essentiellement de contrats à durée déterminé (CDD) de plus d'un mois.
Le secteur qui embauche le plus est l'industrie avec une progression de plus 5%
au troisième trimestre. Ensuite vient le bâtiment, puis le secteur tertiaire ferme la marche. Autre signe encourageant, le nombre d'embauches est même supérieur à 2019, avant la crise sanitaire.
Dans le même temps, près de 363 000 emplois restent non pourvus, selon les derniers chiffres publiés par le ministère du Travail. Des postes vacants dans les services notamment, comme le tourisme et l'hôtellerie-restauration. Le gouvernement a d'ailleurs demandé à Pôle emploi de mettre en place ce que le ministre du Travail, Olivier Dussopt, appelle des "viviers" de chômeurs de 100 à 150 demandeurs d'emploi par agence environ. Ils bénéficieraient d'une formation courte pour pouvoir être opérationnels rapidement, et répondre aux pénuries de main-d'oeuvre, en priorité dans trois secteurs particulièrement en tension : l'hôtellerie-restauration, la santé et le transport.
En parallèle, le gouvernement prévoit de durcir les règles de l'assurance-chômage quand la conjoncture s'améliore, pour inciter plus fortement les demandeurs d'emploi à reprendre un travail. En attendant, les prochains chiffres du chômage sont attendus mercredi. On verra si la bonne dynamique, côté embauches, se traduit par une baisse du nombre de demandeurs d'emplois sans aucune activité. Ils étaient 3 165 900 au deuxième trimestre.
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