Voyage au pays de Dominique Alderweireld, alias "Dodo la Saumure"
La prostitution est interdite en
Belgique, contrairement aux apparences. Pourtant, il suffit de passer
la frontière pour apercevoir les premières lanternes rouges qui ornent ce qu’on
appelle ici les "bars montants". Ces petites maisons aux tentures pourpres sont
des bars à hôtesses ou des maisons closes. Ils sont tranquillement installés le
long des nationales entre un magasin de meubles, des habitations, à côté du
cimetière et même parfois en face de la police. 80% des
clients sont Français.
Comme cet entrepreneur à la retraite. Pour
lui c’était une tradition : on fêtait la fin d’un
chantier en allant d’abord au restaurant... puis en Belgique.
Même si c’est interdit par la loi, il y a une tolérance
généralisée explique Etienne Wery. C’est l’un des avocats de "Dodo la Saumure", qu’il
défendra d’ailleurs le 1er décembre à Tournai dans une affaire de traite
d’êtres humains qui remonte à 2007.
Ce business est florissant en Belgique. Il y aurait près d’un millier d’établissements de ce
genre le long de la frontière allant de Dunkerque au
Luxembourg. Et cela représente une manne financière considérable car ces
maisons closes versent des taxes aux communes.
L’antenne lilloise de**** l'association Nid
qui vient en aide aux prostituées, espère que ce premier procès de "Dodo
la Saumure" permettra à la justice belge d’envoyer un signal fort en
direction des propriétaires de maisons closes non, tout n’est pas permis
en Belgique
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