"Agir avant qu'il ne soit trop tard" : la jeune génération de navigateurs lance l'alerte sur l'état des océans

Le 15 février prochain, les règles concernant le pass vaccinal vont changer. Pour conserver son QR code, il faut absolument avoir fait sa dose de rappel au plus tard 4 mois après la seconde injection. Sachant que 4 à 5 millions d'adultes ne l'ont pas encore fait et qu'il ne reste que 800.000 créneaux de vaccination disponibles d'ici mardi, combien de Français vont se retrouver hors des clous ? La réponse est "beaucoup trop" selon le gouvernement qui lance un dernier appel aux retardataires. 

Mais cette date couperet du 15 février ne risque-t-elle pas de réactiver la colère des anti-pass ? Depuis quelques jours, la mobilisation des routiers canadiens contre l'obligation vaccinale fait des émules en France. Des "convois de la liberté" se préparent à rouler vers Paris. On vous raconte ce mouvement, que certains comparent aux Giles Jaunes et qui s'invite déjà dans la campagne présidentielle.

Un sommet pour sauver les océans

Dans l'épisode de ce soir, on prend aussi des nouvelles des océans. On vous prévient tout de suite, elles ne sont pas très bonnes : 20 millions de tonnes de plastique arrivent chaque année dans les eaux de la planète, les récifs coralliens sont condamnés à une disparition quasi-certaine et la fonte de la calotte glaciaire du Groenland a déjà fait monter d'un centimètre le niveau de la mer... Or les océans sont un écosystème essentiel à notre survie : ils absorbent 25% du CO2 que nous produisons et fournissent la moitié de l'oxygène que l'on respire. 

Pourtant, les océans ont longtemps été les oubliés des sommets consacrés au climat. Les ONG espèrent que les choses vont enfin bouger avec le sommet "One Ocean Summit" qui s'ouvre aujourd'hui à Brest. A cette occasion, on donne la parole à ceux qui alertent sur l'urgence de protéger les océans : Morgane Ursault-Poupon, navigatrice et fille de navigateur (qui est actuellement à la recherche de sponsors pour la prochaine édition de la Route du Rhum, en novembre prochain), et Clément Astruc-Delor, étudiant en géosciences qui est allé en voilier jusqu'en Antarctique avec l'association "Juste 2 Degrés" pour mesurer les effets du changement climatique.