Harlem Désir dit-il vrai sur l'UMP et les rythmes scolaires ?
Vrai
C'était en décembre 2010. Michèle Tabarot, présidente de la commission de affaires culturelles et de l'éducation à l'Assemblée, a rendu un rapport parlementaire qui prônait la fin de semaine de quatre jours et conseillait la semaine de 4,5 jours ou de 5 jours.
Deux ans après le passage à la semaine de quatre jours
Cette séquence sur les rythmes scolaires est frappante. En septembre 2008, la semaine de quatre jours décidée par Nicolas Sarkozy est mise en place. Les écoliers ne vont plus en classe le samedi matin.
Et deux ans plus tard, en décembre 2010, la mission d'information sur les rythmes scolaires rend donc son rapport. Il y est écrit que la semaine de quatre jours devrait être "interdite" car elle a conduit à une "journée scolaire délirante, mauvaise et aberrante".
Propositions
Le rapport propose d'allonger la semaine, mais ne tranche pas entre semaine de 4,5 jours et semaine de 5 jours, entre la classe le samedi ou le mercredi. La mission préconise aussi de raccourcir les vacances d'été avec un zonage, et de respecter l'alternance de 7 semaines de cours et 2 semaines de vacances. Le rapport préconise aussi les activités périscolaires l'après-midi.
Les financements en question
Le rapport de Michèle Tarabot soulevait les questions de financement d'une telle réforme. Il y était écrit que "la bataille pour des rythmes scolaires plus adaptés ne pouvait être remportée qu'avec le soutient des communes et de l'Etat". Le rapport préconisait une évaluation des implications financières de la réforme.
Réforme abandonnée
Le ministre de l'Education de l'époque Luc Chatel a réuni une conférence nationale sur les rythmes scolaires, qui a rendu un rapport en juillet 2011. Le document préconisait une demi-journée supplémentaire de classe (mercredi ou samedi). Mais en novembre 2011, l'idée d'une réforme a été abandonnée par le gouvernement à l'approche de l'élection présidentielle six mois plus tard.
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