"Les beaux jours", de Marion Vernoux
Fanny Ardant incarne Caroline, une femme qui a tout juste
soixante ans, qui vient de prendre sa retraite et qui se voit offrir un
abonnement dans un club de loisirs pour personnes âgées où, au lieu de
s'adonner à la poterie ou au yoga comme le souhaiterait ses proches, elle va
succomber au charme d'un jeune prof d'informatique incarné par Laurent Laffite.
Très vite, loin des jugement ou des convention, le sourire de
Fanny Ardant nous embraque dans une histoire d'amour qui est avant tout une
bouffée d'air, un instinct de vie, un étincelle de désir, qui créera quelques
turbulences mais qui traité avec ce qu'il faut d'émotion, d'humour, de légèreté,
dit avant tout que l'amour n'a pas d'âge.
"Ce sont les autres qui vous donne un âge. Soi-même on
reste toujours fixé sur nos 15 ans, c'est un peu la métamorphose de Kafka. On
est enfermé dans une autre apparence, mais au fond ce que vous êtes
viscéralement vous l'êtes. La marque de fabrique de ce personnage c'est qu'elle
aime la vie, qu'elle est irréductible ", raconte Fanny Ardant.
Au coeur de ce film, l'âge, la vieillesse
Une vieillesse libre et lumineuse incarnée comme une
possible insolence, sans rien cacher des défaites de l'âge. Un autre regard que
celui proposé récemment par plusieurs films comme Amour par exemple de Michael Haneke
plus axé sur la fin de vie ou la maladie.
"Tant que l'on a sa tête on peut être vieux et
continuer à dire : e allora. Je pense toujours que dans la vieillesse, qui
est un moment de douleur, parce qu'il y a des choses qui s'en vont, il y a aussi
des moments d'autres libertés. "
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