Des bombes lacrymogènes plutôt que les gendarmes ?
Didier Jobit, le maire de Magnac, avait décidé d'équiper ses 450
administrés de bombes lacrymogènes après l'agression d'un habitant. Mais
la préfecture lui a fait comprendre qu'il valait mieux travailler avec
les gendarmes et demander aux citoyens d'être plus vigilants et
d'alerter les forces de l'ordre en cas de problème.
L'élu a quand même organisé une vente d'armes d'auto-défense (comme des
aérosols au poivre), cette semaine, dans sa commune, surtout pour
"rassurer les habitants" et éviter qu'ils n'utilisent leurs fusils
(Magnac est un village de chasseurs).
"C'est le signe d'une panique morale", le maire de Magnac
Dans le zoom de France info également : l'analyse du sociologue Jérôme
FERRET, enseignant à l'université Toulouse 1.
Il voit dans cette affaire une double dimension :
- locale : c'est une "émotion collective, le signe d'une panique morale "
- et globale : "avec ce problème de relation entre le maire et l'Etat (à travers la gendarmerie nationale). Le maire exprime là un ras-le-bol et un appel au secours. "
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