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Montreuil fait son cirque

Le cirque sera à l’honneur du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil, qui ouvre ses portes le 30 novembre. En guise de lever de rideau, Les enfants des livres vous offrent cette sélection d’albums pour enfants dédiés aux arts de la piste…
Article rédigé par Emmanuel Davidenkoff
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Du rouge et de l’or, des noms poético délirants, des
costumes chamarrés ou magiques, des histoires qui mêlent le rire aux larmes, de
la magie, de l’amour… pas de doute ce thème du cirque inspire auteurs et
illustrateurs jeunesse.

Versant aventure, on retiendra le spectaculaire
Martin du bateau-cirque d’Alain Serres et Julie Gueyfier. Où l’on retrouve les
personnages de Martin et Elléa découverts dans Martin des colibris ; ils
sont cette fois embarqués au sens propre sur un bateau à aube transportant
l’Océan Circus, un vrai cirque, mais un cirque de mer - Julie Gueyfier s’en
donne à cœur joie pour montrer des spectacles sur fond de crépuscule qui
saisissent le public. Mais l’aventure dérape quand le bateau prend feu,
référence à  une histoire vraie, celle du
Royal Tar, qui, en 1836, fit naufrage alors qu'il acheminait un cirque vers les
Etats-Unis. On ne raconte pas la fin sauf pour dire que le drame est évidemment
transfiguré par la plume et le pinceau des auteurs.

Le cirque pour apprendre l’alphabet. C’est ce que
propose Georges Lemoine dans Pinocchio, l’acrobatypographe. Un abécédaire pas
comme les autres où le pantin inventé par Collodi ne se contente pas
d’apprendre les lettres de l’alphabet mais commente également la longue marche
qui mène du A au Z – il faut dire qu’elle est éprouvante puisque Pinocchio
s’inflige des exercices de gymnastique à chaque étape. C’est chez Gallimard
Jeunesse.

Chez Thierry Magnier, c’est le cirque tendance Freaks
qu’explorent Marie Desplechin et Emmanuelle Houdart dans Saltimbanques. Un
album vibrant qui fait dialoguer une série de portraits et un récit qui leur
offre une histoire commune. Les portraits se promènent de femme à barbe en
sœurs siamoises, d’homme-tronc en lilliputienne ; l’histoire, elle, est
confiée à un petit garçon dans le village où le cirque a arrêté ses roulottes,
un petit garçon capable aussi de rassurer les lecteurs face à certaines images
en leur expliquant que certaines difformités des personnages relèvent de
l’artifice ou se soignent.

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