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Christophe André : "La chute du Mur de Berlin, la joie après la douleur"

Chaque dimanche, un invité vous présente l'événement d'actualité qui l'a le plus marqué. Aujourd'hui, le psychiatre Christophe André, auteur de nombreux best-sellers, se souvient de la chute du Mur de Berlin, en novembre 1989. Il avait bien connu la capitale allemande coupée en deux. Avec le recul, il voit la chute du mur comme "l'effondrement joyeux de sa jeunesse".
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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En novembre 1989, lorsque Christophe André entend sur France Info que le Mur est en train de tomber, il ressent à la fois de la "joie " et du "trouble ", car il connaît bien Berlin : "Pour moi, le Mur était associé à des souvenirs de tristesse, de douleur, de mélancolie. J'ai passé énormément de temps à Berlin dans les années 1980. La ville était un îlot d'occident dans un océan communiste (...) J'avais conscience de ce qu'était le bloc soviétique... "

Le psychiatre se souvient de la réaction des Berlinois de l'est franchissant le mur : "Un mélange d'émerveillement, d'espoir, quelque chose de l'ordre du soulagement, du bonheur, une sorte de naïveté aussi. Les années suivantes les ont beaucoup déçus (...) Ils espéraient trouver la liberté, la prospérité, sans perdre ce qui faisait aussi le confort de la vie sous le régime communiste : des certitudes quant à l'emploi, quant aux revenus, quant à l'accès à des services comme la santé ou l'Education qui fonctionnaient malgré tout sous le régime communiste. Dans ce grand bain bouillonnant et malsain du libéralisme effréné, cela, les Allemands de l'est ne l'ont pas eu. Ils ont eu plus d'argent, pour certains d'entre eux, mais le reste s'est effondré et a été très douloureux pour eux ".

Christophe André vient de publier Et n'oublie pas d'être heureux. Abécédaire de psychologie positive , chez Odile Jacob.

 

 

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