France et Belgique : état d'urgence et état d'alerte
La presse belge a réagi en deux temps : à la demande des autorités, elle n'a d'abord pas donné d'informations sur les perquisitions opérées par la police, remettant à plus tard les questions. Mais en fin de semaine elle s'est interrogée sur les raisons de rouvrir les écoles de Bruxelles, alors que les centres commerciaux restaient fermés.
Les journaux se sont aussi demandés pourquoi on ramenait le niveau d'alerte de 4 à 3, sans explications claires de la part des gouvernants.
A signaler l'éditorial de La Libre Belgique qui a parlé de "condescendance française " en réponse aux critiques du journal français Le Monde .
Côté espagnol, on a compris le désarroi des français car en mars 2004, Madrid s'était retrouvée un matin avec près de 200 morts et 2.000 blessés à la gare d'Atiocha. Depuis ces attentats djihadistes, l'Espagne a rénové son service de renseignements et lui a donné plus de moyens, ce qui a permis de démanteler plusieurs cellules.
Depuis les attentats de Paris, le gouvernement de Madrid réfléchit au projet de coalition, après l'appel lancé par François Hollande.
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